Tout à fait ! Il s’agit toutefois d’être bien renseigné sur l’impact de ce mode de travail sur tes impôts et sur la sécurité sociale.
Pour ce qui est de la sécurité sociale, en principe si tu résides en Belgique et que tu travailles pour une entreprise européenne, tu continueras à bénéficier du système de sécurité sociale belge. Rien à faire de ce côté-là, c’est ton employeur qui sera dans l’obligation de déclarer ton travail auprès de l’ONSS.
Pour tes impôts, si tu travailles depuis la Belgique, tu payeras des impôts en Belgique. En principe, tu ne devras pas payer d’impôts dans le pays de l’entreprise pour laquelle tu travailles car les pays ont des accords pour éviter la double imposition.
Attention, avant de te lancer dans ce genre de projet, il est toujours préférable de contacter les organismes compétents pour leur exposer ta situation spécifique :
Il existe deux systèmes d’imposition lorsque tu travailles à l’étranger. Tu seras soumis à l’un ou l’autre selon que tu restes domicilié en Belgique ou que tu te domicilies dans le pays qui t’accueille.
A. Tu te domicilies à l’étranger
Le principe est simple : tu seras uniquement soumis à l’impôt du pays en question. Si tu travaillais déjà en Belgique la même année, n’oublie pas de remplir un formulaire de déclaration spéciale avant ton départ. Informe-toi auprès du SPF Finances pour d’avantage d’informations.
B. Tu restes domicilié en Belgique
Dans ce cas, c’est à l’État belge que tu devras déclarer tous tes revenus, tant les revenus nationaux que ceux perçus à l’étranger.
Cependant, le pays dans lequel tu te rends a également le droit de t’imposer. Pour éviter cette double imposition, la Belgique a conclu des conventions bilatérales avec d’autres pays afin de s’accorder sur celui qui est autorisé à percevoir l’impôt. Renseigne-toi avant de partir !
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Le Corps européen de solidarité (CES) est une initiative de l’Union européenne (UE) qui vise à te donner la possibilité de te porter volontaire ou de travailler dans le cadre de projets organisés dans ton pays ou à l’étranger afin d’aider des communautés et des personnes.
Les projets peuvent prendre différentes formes (volontariat, stage, emploi et projet de solidarité) et varier entre 2 et 12 mois. Généralement, tes frais de déplacement, de séjour ou encore d’assurance seront couverts.
Tu pourras t’investir dans des projets en matière d’éducation, de santé, d’accueil, de protection de la nature, de fourniture de denrées alimentaires ou autres produits, et ce, dans les pays de l’Espace économique européen (EEE) mais aussi chez certains pays voisins (Azerbaïdjan, Islande, Jordanie, Norvège, Russie, Serbie, Turquie, etc.).
Pour pouvoir t’inscrire sur la plateforme et participer, tu dois remplir certaines conditions :
Avoir minimum 17 ans lors de l’inscription et 18 ans lors de ton départ ;
Achever ton projet avant tes 31 ans ;
Ta résidence ou ta nationalité est celle d’un des pays de l’UE ou d’un des pays suivants : Islande, Lichtenstein, Norvège, Turquie et Macédoine.
Attention, il se peut que certains projets requièrent des conditions plus spécifiques quant à ton âge, ton lieu de résidence ou ta nationalité.
Pour plus d’informations, rends-toi sur le site Europa.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Tu rentres dans les conditions nécessaires pour un job étudiant en Belgique (minimum 15 ans en n’étant plus soumis à l’obligation scolaire à temps plein) ;
Tu as l’âge minimum requis selon la législation du pays choisi pour être autorisé à travailler comme étudiant. Ton projet aura plus de chances d’aboutir si tu es âgé de 18 ans minimum.
Pense à t’y prendre assez tôt pour pouvoir t’informer sur ta destination, te préparer et te donner le temps de régler toutes les formalités administratives nécessaires avec les délais que cela implique (visa, passeport, permis de travail, vaccin, niveau de langue, etc.). Cette contrainte de temps est plus importante si tu pars en dehors de l’Espace économique européen (EEE), où un permis de travail est nécessaire.
Avoir un job étudiant à l’étranger n’aura pas d’impact sur ton quota d’heures en Belgique (600 heures par an).
Veille toutefois à t’informer sur le montant maximal que tu peux gagner sans devoir payer d’impôts.
En Wallonie, les autorités ont supprimé la limite de 240 heures par trimestre pour continuer à bénéficier des allocations familiales. Dorénavant, le seul seuil que tu dois respecter est celui des 600 heures annuelles.
Si tu souhaites davantage d’informations sur les législations des différents pays de l’EEE, tu peux consulter les sites suivants :
L’Eures (le portail européen sur la mobilité de l’emploi) ;
Le Club Teli qui propose des offres de jobs (Horeca, animation, etc.) dans le monde entier ;
Pour obtenir une bourse, tu devras t’y prendre plusieurs mois à l’avance. Veille notamment aux dates de dépôts de dossiers pour les différents programmes et surtout, prouve ta motivation via un projet « béton » pour être sélectionné et pouvoir bénéficier d’une bourse. Plusieurs possibilités :
Le BIJ octroie des bourses aux jeunes qui résident à Bruxelles ou en Wallonie et qui désirent améliorer leurs compétences linguistiques ou faire un stage professionnel à l’étranger à travers ses programmes Bel-J, Tremplin Langues, Tremplin Job, Québec ou encore Eurodyssée. Le montant des bourses varie selon les programmes.
Les programmes du Forem permettent aux jeunes demandeurs d’emploi d’effectuer une immersion linguistique en entreprise en Flandre, en Communauté germanophone, en Irlande, à Malte et dans les pays émergents dits « BRIC » (Brésil, Russie, Inde et Chine). L’immersion linguistique en école de langues, en Belgique ou à l’étranger (Flandre, Pays-Bas, Allemagne, Autriche, Royaume-Uni, Irlande et Malte) est également une formule proposée par le Forem. Enfin, si tu es en rhéto, tu peux planifier un séjour linguistique à la fin de tes études dans de nombreux pays (Pays-Bas, Allemagne, Autriche, Grande-Bretagne, Irlande, Malte, Etats-Unis continentaux et Canada anglophone) avec l’aide du Forem.
Le programme EXPLORT, développé en partenariat avec le Centre de Compétence – Forem Management & Commerce, propose à des demandeurs d’emploi ou des étudiants une formation et un stage en commerce international. En pratique, le stagiaire réalisera une mission commerciale à l’étranger (tout pays) au bénéfice d’une entreprise wallonne.
4. L’Agence Francophone pour l’Education et la Formation tout au long de la vie (AEF-Europe)
Grâce au programme Erasmus+, tu peux bénéficier d’une bourse pour réaliser un stage professionnel en Europe. Le départ s’effectue via un organisme intermédiaire comme l’institution scolaire à laquelle tu es inscrit, ou bien via un organisme partenaire tel le Forem ou Actiris.
5. Le Programme International d’Echanges de Stages (AIESEC)
Si tu es fraîchement diplômé en sciences économiques ou commerciales et membre de l’AIESEC, ce programme t’offre la possibilité de faire un stage rémunéré (sous conditions) dans quatre secteurs différents : le management, le développement, les technologies ou l’éducation.
Le WBI accorde des bourses aux jeunes diplômés qui veulent réaliser un stage dans une institution internationale, se spécialiser, effectuer des recherches, etc. Des bourses pour les jeunes créateurs d’entreprise ou des postes d’enseignement sont également disponibles.
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