Qualité de vie

Cela dépend.

Si le médecin consulté considère que tu as le discernement, c’est-à-dire si tu es jugé apte à apprécier raisonnablement tes intérêts concernant ta santé, tu pourras exercer ton droit en tant que patient de manière autonome et sans l’avis de tes parents.

S’il estime que tu ne disposes pas du discernement suffisant pour prendre des décisions relatives à ta santé, tes parents devront nécessairement être impliqués et donner leur accord. Selon ton âge et ta maturité, le médecin déterminera néanmoins s’il est opportun ou non de te demander ton avis dans le cadre des soins médicaux apportés.

Tu dois savoir que la notion de discernement n’est pas clairement définie et que ton médecin engage sa propre responsabilité (tant juridique que financière) en te déclarant apte à prendre des décisions te concernant. Ceci pourrait l’amener dans certaines situations à refuser d’intervenir sans l’accord de tes parents. Sache toutefois que, dans les cas d’urgence ou lorsque ta santé est en péril, ton médecin pourra intervenir sans ton consenteent ou celui de tes parents..

Si tu souhaites que tes parents ne soient pas tenus informés de l’acte médical ou encore lorsque l’acte médical a été effectué contre leur volonté, la question du paiement des frais médicaux se pose. Il faut dans ce cas éviter que tes parents en soient informés de manière indirecte, que ce soit via un système de remboursement de l’assureur ou via une procédure de recouvrement en cas d’impayé. Le médecin pourra alors difficilement réclamer ses honoraires à tes parents, au risque de rompre son obligation de secret médical, et pourrait donc te solliciter pour effectuer le paiement. Des solutions pourront cependant être trouvées avec ton médecin, notamment via un étalement de payement, par exemple.

Si le médecin estime que tu n’as pas le discernement nécessaire et que tes parents continuent à s’opposer à l’acte médical, tu peux consulter le service de médiation compétent qui tentera de trouver une solution amiable entre tes parents et toi.

Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.

Depuis le 1er avril 2020, une loi est entrée en vigueur afin d’améliorer l’accès à la contraception et de limiter les grossesses non désirées.

Les contraceptifs sont donc gratuits ou à moindre coût pour les femmes de moins de 25 ans en ordre de mutualité. Ces dernières pourront en effet obtenir un remboursement plus élevé que celui auquel peuvent prétendre les femmes de 25 ans et plus. Sur simple présentation de leur carte d’identité à la pharmacie, de nombreux moyens de contraception seront donc gratuits ou à petit prix. Vérifie à l’avance si ton contraceptif fait partie de la liste de ceux qui sont remboursables.

La pilule du lendemain, quant à elle, est devenue gratuite ou coûte moins d’1€ pour toutes les femmes, quel que soit leur âge.

Si la plupart des contraceptifs doivent faire l’objet d’une prescription médicale, ce n’est pas le cas pour la pilule du lendemain. Pour cette dernière, deux options sont possibles :

  • Avancer le prix plein en pharmacie et remettre ensuite un formulaire à ta mutualité pour obtenir un remboursement ;
  • Te rendre dans un centre de planning familial pour l’obtenir gratuitement.

Enfin, il est possible également de te procurer des préservatifs gratuitement, par exemple dans un centre de planning familial.

Pour toute information supplémentaire sur les moyens de contraception, leurs avantages, leurs inconvénients et leur coût, n’hésite pas à consulter ce dossier très complet de la Fédération des Centres de planning familial de FPS : https://www.planningsfps.be/nos-dossiers-thematiques/dossier-contraception/.

Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.

Les occasions pour faire un dépistage sont nombreuses.

Le test de dépistage est particulièrement recommandé si :

  • Tu as pris un risque (par exemple : un rapport sexuel non protégé ou bien le préservatif s’est déchiré, ou encore le partage de matériel d’injection comme une seringue). Si tu as pris un risque de ce genre il y a moins de 3 jours (72h), sache qu’il existe un traitement d’urgence préventif qui réduit les risques de contamination ;
  • Tu es dans une relation stable et vous voulez arrêter d’utiliser des préservatifs ;
  • Tu envisages d’avoir un enfant.

Évidemment, tu peux aussi choisir de te faire dépister pour savoir si tu as déjà été en contact avec le VIH au cours de ta vie, ou tout simplement pour te rassurer.

Les anticorps n’apparaissent qu’après plusieurs semaines dans le sang. C’est pourquoi tu dois attendre un délai variant de 6 à 12 semaines après une prise de risque pour te faire dépister (selon le test que tu choisis). Retrouve toute les informations relatives aux différents tests dans notre FAQ « Comment puis-je me faire dépister pour le VIH ? ».

Enfin, n’hésite pas à contacter la Plateforme Prévention Sida pour toute question !

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Il existe trois types de test de dépistage:

  • Le test classique, réalisé par une prise de sang. Tu reçois les résultats environ une semaine après le test.
  • Où le faire ? Chez un médecin, à l’hôpital, dans un centre de planning familial, dans certains centres de références VIH, dans des centres de dépistage (Centre Elisa, Help Center,…), etc.
  • Combien ça coûte ? Entre 0 et 50€. Le test peut être gratuit dans certains cas (par exemple : si tu passes par un centre de Dépistages Anonymes et Gratuits) ou être remboursé entièrement ou partiellement par ta mutuelle, sur prescription.
  • Le test rapide à orientation diagnostique (TROD), réalisé avec de la salive ou une goutte de sang. Il faut attendre 3 mois après ta dernière prise de risque mais tu reçois ton résultat en quelques minutes.
  • Où le faire ? Dans certains centres de référence VIH, dans les centres de dépistage (Centre Elisa, Help Center), dans le cadre du projet Action Test ou encore dans certaines associations que tu peux retrouver ici.
  • Combien ça coûte ? Il est proposé gratuitement par certaines associations.
  • L’autotest: c’est un TROD que tu peux acheter en pharmacie et réaliser toi-même à partir d’une goutte de sang que tu prélèves au bout de ton doigt.
  • Où le faire ? Chez toi, après avoir acheté le test en pharmacie.
  • Combien ? Environ 30 €.

Enfin, pour les TROD, il est obligatoire qu’un résultat positif soit confirmé par une prise de sang.

Si tu veux savoir dans quelles situations il est conseillé de se faire dépister, consulte notre FAQ « Quand puis-je me faire dépister pour le VIH » ?

N’hésite pas à contacter la Plateforme Prévention Sida pour toute question !

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Afin de pouvoir donner ton sang, tu dois :
– Être en bonne santé (un entretien médical est réalisé par un médecin avant le don) ;
– Être âgé de 18 ans minimum ;
– Peser au moins 50 kilos ;
– Ne pas présenter de risque de transmettre des maladies infectieuses, c’est-à-dire transmises par un virus ou une bactérie.

Même si tu remplis les différentes conditions, le médecin peut refuser ton don temporairement ou définitivement si tu présentes une ou plusieurs contre-indications qui sont, entre autres, liées à la grossesse, au comportement sexuel ou à la prise de certains médicaments. Tu peux toutes les retrouver sur le site de la Croix-Rouge.

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Il n’existe pas d’âge minimum pour pouvoir ouvrir un compte bancaire. Cependant, la plupart des banques imposent les conditions ci-dessous :

Avant tes 16 ans, tu devras obtenir l’accord de tes parents si tu souhaites ouvrir un compte courant.

À partir de tes 16 ans, tu peux réaliser des opérations sur ton compte d’épargne si tu en as un. Tu pourras retirer jusqu’à 125 € par mois maximum mais seulement si ton compte n’est pas bloqué ou que tes parents ne s’y opposent pas. En effet, tu es toujours soumis à l’autorité parentale jusqu’à tes 18 ans. Pour plus d’informations, consulte la FAQ : « Qu’est-ce que l’autorité parentale ? ».

À partir de tes 18 ans, tu gères toi-même ton argent sauf si tes parents ont conditionné l’accès à ton compte d’épargne (par exemple : lorsque tu auras atteint 21 ans ou lorsque tu auras terminé tes études).

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Dans des situations d’intimité, tu peux te sentir obligé de participer à des actes que tu ne voulais pas. Face à de telles situations, tu te trouves démuni et tu ne sais pas vers qui te tourner pour en parler.

Tout d’abord tu dois savoir que la loi est très claire. Si tu n’es pas d’accord avec :

  • Une quelconque pénétration, c’est considéré comme un viol  ;
  • Un autre acte à caractère sexuel, c’est un attentat à la pudeur.

Le viol et l’attentat à la pudeur constituent des agressions sexuelles et sont condamnés par la loi belge. Le consentement doit être plein et entier tout au long du moment d’intimité. Si à un moment, tu ne veux plus poursuivre l’acte, tu dois dire stop et ton partenaire doit l’accepter.

C’est simple : quand c’est non, c’est non et si ce n’est pas oui, c’est non.

Dans le cas où ton partenaire ne tient pas compte de ton absence de consentement, tu peux te rendre à la police pour expliquer ce qu’il t’est arrivé et lancer une procédure judiciaire. Le viol et l’attentat à la pudeur sont des infractions graves qui peuvent être punissables d’un an à trente suivant les circonstances.

Enfin, si tu en as besoin, une association peut te soutenir dans les démarches juridiques et médicales (SOS VIOL).

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Lorsque tu as bu de l’alcool et que tu prends la route, tu t’exposes à différentes sanctions judiciaires sans parler des risques au niveau de ta sécurité.

En Belgique, il existe une distinction entre l’état d’ivresse et l’intoxication alcoolique :

  • Conduire en état d’ivresse, c’est un état subjectif que tu peux ressentir lorsque tu as des difficultés à contrôler tes actes et tes mouvements. Cet état est déterminé par un agent de police au moyen de différents tests (par exemple : répondre à des questions, faire un test d’équilibre). Si le policier constate que tu es en état d’ivresse, tu peux être sanctionné d’une amende allant de 1.600 à 16.000 € et tu peux être déchu de ton droit de conduire pendant une durée d’un mois à cinq ans, voire définitivement.
  • L’intoxication alcoolique est un état objectif où tu as pris la route alors que tu as un taux d’alcool dans le sang trop important. Deux tests peuvent être imposés dans ce cas : le test d’haleine et/ou le test de sang. Selon la quantité d’alcool, tu risques :
                Test d’haleine     Test de sang
                          200 à 4.000 €                0,22 mg/l     0,5 gr/l
                          1.600 à 16.000 €                0,35 mg/l     0,8 gr/l

 

Dans tous les cas, l’agent de police qui t’inflige une amende peut te demander de la payer directement. De cette façon, les poursuites s’arrêteront là.

Attention, si tu es jeune conducteur, c’est-à-dire que tu as eu ton permis depuis moins de deux ans, le policier ne peut pas te proposer de payer directement ton amende, il doit transférer ton dossier au juge et c’est lui qui décidera de la sanction (qui sera généralement la déchéance du permis).

Ces sanctions peuvent être aggravées suivant l’importance du taux d’alcool que tu as dans le sang, si tu as déjà été sanctionné auparavant ou si tu as provoqué un accident. Dans ce cas, tu passeras d’office devant un juge.

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1. Les droits du patient :

Que tu sois à l’hôpital ou en consultation chez ton/ta médecin de famille, tu as des droits :

  • Le [simple_tooltip content= »Principe selon lequel tu ne dois jamais être traité comme un objet mais comme un être avec des sentiments et des ressentis. »]respect de ta dignité[/simple_tooltip] ;
  • Le [simple_tooltip content= »Ce sont tous les aspects liés à ta vie intime (ta vie sexuelle, sentimentale, financière et ton état de santé). »]respect de ta vie privée[/simple_tooltip] ;
  • Le choix de ton médecin ;
  • Une [simple_tooltip content= »Tu as aussi le droit de dire que tu ne veux pas connaitre certaines informations. »]information complète sur ton état de santé[/simple_tooltip] ;
  • Donner ton accord [simple_tooltip content= »Tu ne dois pas être mis sous pression par un de tes proches ou ton médecin. »]libre[/simple_tooltip] et [simple_tooltip content= »Tu dois avoir connaissance des risques que tu encours. »]éclairé[/simple_tooltip] à un traitement ou une opération : Avoir accès à ton dossier et demander une copie ;
  • Le traitement et le soulagement de ta douleur.

Le médecin ne peut pas donner à d’autres personnes des informations liées à ton état de santé ou, plus généralement, à ta vie privée. C’est ce qu’on appelle le secret professionnel.

Si tu as le sentiment qu’un de tes droits en tant que patient n’a pas été respecté, tu peux prendre contact avec un service de médiation. Chaque hôpital en a un, tu peux donc demander un rendez-vous au service de l’hôpital. Pour un problème rencontré lors d’un rendez-vous dans un cabinet (par exemple : chez ton médecin traitant), contacte le Service fédéral de médiation.

2. Le cas particulier de l’enfant [simple_tooltip content= »Tous jeunes de moins de 18 ans. »]mineur[/simple_tooltip] :

Si tu es mineur, tes droits sont exercés par tes parents ou ton tuteur. Le médecin pourra alors leur transmettre toutes les informations, il ne sera pas tenu par le secret professionnel envers tes parents.

Toutefois, suivant ton âge et ta maturité (c’est une évaluation au cas par cas), tu peux donner ton avis. Tu pourras même exercer seul tes droits si tu es capable de juger raisonnablement tes propres intérêts.

Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.

La majorité sexuelle est l’âge à partir duquel un jeune peut légalement avoir des rapports sexuels avec une autre personne. Tu es alors considéré comme capable de donner ton consentement à des relations sexuelles. En Belgique, elle est fixée à 16 ans à la différence de la majorité civile, fixée à 18 ans.

Attention, si tu as plus de 16 ans mais que tu es encore mineur, tu es toujours soumis à l’autorité parentale. Tes parents (ou la personne investie de l’autorité parentale) peuvent donc avoir leur mot à dire sur tes relations affectives (par exemple : ils peuvent t’interdire de voir quelqu’un).

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