Aide à la jeunesse

Il s’agit du comportement par lequel une personne (adulte ou mineure) aborde intentionnellement un mineur et le manipule à des fins sexuelles.

Le « groomer » tente d’établir une relation de confiance avec le mineur afin de l’amener progressivement à des questions et à des actes à connotation sexuelle. Cette approche consiste à proposer, par quelque moyen que ce soit, une rencontre à des fins sexuelles.

La proposition doit être suivie d’actes matériels conduisant à cette dite rencontre.

Cette infraction est punie d’un emprisonnement de trois à cinq ans.

Par exemple, tu échanges avec une personne sur internet des informations de plus en plus intimes sur toi et au bout d’un certain temps, une fois que la confiance est installée, cette personne te propose de te rencontrer. Pour ce faire, elle te transmet un billet de train pour la retrouver au rendez-vous fixé.

Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.

Non.

Pour rappel, le but d’un SAJ (service de l’aide à la jeunesse) est de venir en aide aux jeunes en difficulté ou en danger ainsi qu’à leur famille. Il s’agit d’une solution alternative à l’intervention de la justice, qui elle, peut être contraignante.

En pratique, un SAJ peut soit t’orienter avec ta famille vers un autre service compétent (par exemple : AMO, centre PMS, SOS Enfants) soit te proposer un programme d’aide adapté avec l’intervention d’un conseiller de l’aide à la jeunesse. Dans ce dernier cas, deux solutions sont possibles :

Soit tu acceptes le programme proposé par le SAJ. Dans ce cas, le conseiller va assurer ton suivi en collaboration avec d’autres services spécialisés. On parle de l’aide CONSENTIE.

Soit tu n’acceptes ou ne respectes pas le programme proposé par le SAJ. Dans ce cas, le conseiller peut renvoyer ton dossier devant le juge de la jeunesse qui pourra t’imposer une mesure d’aide contrainte (par exemple : te soumettre à un accompagnement éducatif, te placer en famille d’accueil ou en institution). C’est le service de protection judiciaire (SPJ) qui sera chargé de l’appliquer. On parle de l’aide CONTRAINTE.

Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.

Si tu as déjà connu de la violence (en tant que témoin, auteur ou encore victime), tu as peut-être entendu parler des termes d’« aide à la jeunesse » et de « protection de la jeunesse ».

Ces deux concepts ont le même objectif, celui de  garantir au jeune un épanouissement conforme aux valeurs de la société. C’est ta position dans le processus de violence qui va être le critère distinctif.

L’aide à la jeunesse est le secteur qui permet de te protéger lorsque tu vis une situation de danger (physique ou mentale) et que tes droits ne sont pas respectés, que ce soit par ton propre comportement, celui des personnes qui t’entourent ou ton environnement. Les services d’aide à la jeunesse peuvent te viser toi et/ou ton milieu familial.

La protection de la jeunesse est le secteur qui vise à te protéger lorsque tu commets un acte objectivement illicite. Puisque tu as commis des faits punissables qui te mettent à l’écart de la société, les services de protection de la jeunesse vont essayer de te réintégrer, et ce aux moyens de diverses mesures d’éducation (par exemple : restriction de certains comportements, placement dans une famille d’accueil ou dans un centre fermé).

Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.

Il existe principalement deux types d’acteurs en matière de l’aide à la jeunesse : les services publics décentralisés et les services agréés.

1. Les services publics décentralisés

Les services publics décentralisés sont amenés à intervenir lorsqu’il faut garantir tes droits fondamentaux ou lorsque ta situation implique un contrôle de l’autorité publique:

  • Les services de l’aide à la jeunesse (SAJ) et de protection de la jeunesse (SPJ);
  • Les équipes mobiles d’accompagnement (EMA);
  • Les institutions publiques de protection de la jeunesse (IPPJ);
  • Les services de prévention (SP)

2. Les services agréés

Les services agréés peuvent être de deux natures : d’une part ceux dont l’accès est libre pour toute personne désirant leur aide (principalement les AMO) et d’autre part ceux qui n’interviennent qu’à la demande du SAJ, du SPJ ou d’un Juge (ou Tribunal) de la jeunesse.

Les AMO (services d’aide en milieu ouvert)  t’offrent une aide préventive et individuelle dans ton milieu habituel de vie. Ce service est mis en place pour t’écouter, t’orienter, t’accompagner ou encore te soutenir lorsque tu éprouves des difficultés familiales, scolaires, administratives, juridiques, etc. Les aides accordées par les AMO sont gratuites, confidentielles, anonymes et non contraignantes.

Si tu veux connaître les différentes AMO proches de chez toi, clique ici.

Les maisons de l’adolescent (MADO) sont également des lieux d’accueil, d’écoute, de prise en charge, d’information et d’orientation. Ces services s’adressent à toi ainsi qu’à tes parents, familles et professionnels qui rencontrent des difficultés dans l’accompagnement des adolescents.

Pour les services qui travaillent sous mandat judiciaire, il existe des Services d’Actions Réparatrices et Educatives, des services résidentiels, des services organisant des projets pédagogiques et des services d’accompagnement.

3. L’aide sociale générale

N’oublie pas que tu peux également te diriger vers d’autres services relevant de l’aide sociale générale, aussi appelés services de « première ligne ». Ils peuvent te venir en aide et te rediriger vers les services spécialisés (publics ou privés) si besoin. Il s’agit notamment des CPAS, de PSE, de centres PMS, des équipes SOS Enfants ou encore des centres de planning familial.

Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.

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