Le fait d’avoir 15 ans ne suffit pas pour travailler comme étudiant·e. Tu dois aussi avoir terminé les 2 premières années de l’enseignement secondaire, sans nécessairement avoir réussi ta 2ème ; mais tu dois avoir suivi les 2 années. Si tu ne réponds pas à cette condition d’âge + la condition de parcours scolaire, tu devras attendre d’avoir 16 ans pour travailler comme étudiant·e.
Tu as probablement entendu que le gouvernement souhaite étendre la possibilité de jober à tous·tes les étudiant·es dès 15 ans, sans autre condition. Attention, la loi n’a pas encore été modifiée sur ce point. Pour l’instant, il s’agit d’une idée, à laquelle le gouvernement donnera peut-être suite dans les prochains mois. Si des modifications devaient avoir lieu, on te tiendra évidemment au courant !
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Si l’enfant est mineur, le CPAS ne peut pas tenir compte de ses ressources.
Par contre, si l’enfant est majeur, le CPAS peut tenir compte de ses ressources. En fonction du montant des revenus issus du job étudiant, il y a un risque de perte du RIS (revenu d’intégration sociale).
N’hésite pas à prendre contact avec l’assistant·e social·e en charge du dossier pour lui expliquer ta situation précise.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Les jeunes peuvent commencer à travailler s’ils ne sont plus soumis à l’obligation scolaire à temps plein.
L’obligation scolaire à temps plein prend fin :
Soit, à 15 ans, si le jeune a suivi les deux premières années de l’enseignement secondaire de plein exercice. Cela sous-entend « l’enseignement secondaire en Belgique».
Soit, à 16 ans.
Outre l’inscription dans un établissement d’enseignement en Belgique, le droit d’accepter et d’exercer un job étudiant est conditionné au droit de séjour de l’étudiant. Les conditions à remplir pour accéder au marché du travail varient selon que l’étudiant hors EEE a un droit de séjour limité ou illimité.
L’étudiant en séjour limité bénéficie d’un droit au travail limité. La carte de séjour délivrée par la commune indique au dos les possibilités d’accès au marché de l’emploi. Si le document de séjour indique « marché de travail limité », l’étudiant peut travailler 20 heures par semaine au maximum durant l’année scolaire et un temps illimité pendant les vacances scolaires. Grâce à ce titre de séjour, l’étudiant est automatiquement autorisé à travailler en Belgique. Il ne doit désormais plus demander un permis de travail C.
L’étudiant en séjour illimité bénéficie d’un droit au travail illimité et ne doit pas détenir un permis de travail. Il peut travailler aux mêmes conditions que les étudiants belges.
L’étudiant étranger devra également respecter toutes les règles relatives au contrat étudiant en Belgique, notamment concernant le contingent d’heures annuelles à ne pas dépasser.
Plusieurs conditions doivent être respectées pour que tu puisses avoir un job étudiant :
Conditions relatives à ton droit de séjour
Si tu n’es pas en séjour légal en Belgique, tu ne peux pas travailler comme étudiant.
Si tu es en procédure MINTEH (Bureau spécifique au sein de l’Office des étrangers), tu n’es pas autorisé à effectuer un job étudiant. Par contre, si tu obtiens une carte A sur base de cette procédure, alors tu peux avoir un job étudiant.
Si tu fais l’objet d’une procédure d’asile, tu peux travailler comme étudiant après une période d’attente de 4 mois (la période de 4 mois commence courir à partir du moment où tu as introduit la demande de protection internationale). Attention, si ta demande fait l’objet d’un refus durant cette période de 4 mois, tu ne peux alors pas travailler.
Si tu es reconnu comme réfugié ou que tu bénéficies de la protection subsidiaire, tu peux travailler comme étudiant.
Si tu es en procédure pour les victimes de la traite ou du trafic d’êtres humains, tu peux travailler comme étudiant pendant la durée de validité de ton attestation d’immatriculation (en principe, 3 mois). Ensuite, si tu es reconnu comme victime de la traite ou du trafic d’êtres humains, tu reçois une carte B et tu peux travailler comme étudiant.
Si tu es en procédure de régularisation humanitaire (« 9bis ») ou régularisation médicale (« 9ter »), tu ne peux pas travailler comme étudiant. Par contre, si à l’issue de la procédure tu reçois une décision positive (et donc une carte A ou annexe 15), tu peux travailler comme étudiant.
Condition d’âge
En principe, tu peux commencer à travailler comme étudiant à partir de 16 ans. Dans certains cas, tu peux commencer à 15 ans. Pour en savoir plus, consulte la FAQ « Je proviens d’un pays étranger (hors EEE), à partir de quel âge puis-je travailler comme étudiant en Belgique ? ».
Condition d’études
Tu peux travailler comme étudiant si tes études constituent ton activité principale.
Besoin de plus d’infos ? Consulte ce document publié par le SPF Justice.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
En principe, les étudiants ne peuvent pas être mis en chômage temporaire aussi longtemps qu’ils suivent des études de plein exercice.
Par exception, tu peux avoir droit au chômage temporaire si tu as atteint l’âge de 18 ans et soit :
si tu travailles sous contrat d’occupation d’étudiant durant les mois de juillet, août et/ou septembre, après la fin de tes études (attention, une déclaration jointe à la demande d’allocations prévoit que le jeune n’a plus l’intention de poursuivre ses études après les vacances);
si tu suis un enseignement à horaire réduit;
si tu suis un enseignement qui se déroule principalement le samedi et en soirée (après 17h).
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Oui,mais ton employeur doit respecter les règles habituelles de préavis.
Il doit donc t’informer de la fin de ton contrat d’occupation étudiant par courrier recommandé. Dans ce cas, tu dois prester un préavis, c’est-à-dire que tu dois te rendre sur le lieu de ton travail pendant : – 3 jours si tu as travaillé pour ton employeur depuis moins d’un mois ; – 7 jours si tu as travaillé pour lui depuis plus d’un mois.
Bien sûr, tu seras donc encore payé pendant ces 3 ou 7 jours.
Attention, ces mesures ne valent pas si tu étais en période d’essai. Dans ce cas, ton employeur peut mettre fin à ton contrat sans préavis ni indemnités.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Rien n’est prévu dans la loi à ce sujet. Pour te protéger, et que tu aies quand même droit à une indemnité, on applique les règles normalement valables durant ta période d’essai (à savoir, les trois premiers jours de ton contrat de travail). L’employeur a le droit de résilier ton contrat sans préavis durant ces trois premiers jours. Il doit cependant te payer pour la journée prestée. Dans le cas où il mettrait fin à ton contrat avant son début, on considérera que tu te trouves dans la première journée d’essai et que tu as donc droit à une indemnité d’une journée comme si tu avais travaillé.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Comme aucune règle spécifique n’est prévue pour les contrats étudiants, il faut se référer aux règles générales applicables à tout travailleur.
Si tu es ouvrier, tu as droit à ta rémunération garantie à charge de ton employeur pour les 30 premiers jours d’incapacité de travail à la condition que tu sois engagé dans l’entreprise depuis au moins un mois de façon ininterrompue. Si cette ancienneté est acquise au cours de ta période d’incapacité, tu peux prétendre à cette rémunération pour les jours restants.
Si tu es employé, la règle diffère selon le type de contrat par lequel tu es engagé :
Si tu es engagé pour une durée de minimum 3 mois, tu conserves le droit à ta rémunération garantie à charge de ton employeur quelle que soit ton ancienneté dans l’entreprise ;
Si tu es engagé pour une durée de moins de 3 mois, tu as droit au salaire garanti aux mêmes conditions que les ouvriers, c’est-à-dire être en service au sein de l’entreprise de manière ininterrompue depuis au moins un mois.
Pour connaître les pourcentages de la rémunération que tu es en droit d’obtenir pendant cette période d’incapacité, consulte le site du SPF emploi.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Depuis le 1er janvier 2023, les samedis ne sont plus considérés comme des jours ouvrables (tout comme les dimanches et jours fériés).
Toutefois, en droit du travail et de la protection sociale, le samedi reste un jour ouvrable. Ainsi, seuls les dimanches et les jours fériés ne sont pas des jours ouvrables dans cette matière. Les procédures restent donc identiques à celles que tu as pu constater auparavant.
Pour te donner un exemple : tu souhaites démissionner au plus vite en transmettant un préavis par lettre recommandée à ton employeur. Avec ce type de lettre, on considère que la notification du préavis a lieu le 3ème jour ouvrable suivant la date de son expédition. Ainsi, si tu envoies une lettre recommandée le lundi 13 janvier, le préavis est censé être reçu le jeudi 16 janvier. Mais si tu l’envoies le jeudi 16 janvier, le préavis sera censé être reçu le lundi 20 janvier (puisqu’on ne compte pas le dimanche qui n’est pas un jour ouvrable). Or, tu ne pourras effectuer ton préavis qu’à partir du lundi qui suit le jour où la lettre de notification est censée être réceptionnée. Si la lettre n’est réceptionnée que le lundi 20 janvier, tu devras encore attendre le lundi suivant pour effectuer ton préavis.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Sache que les revenus pris en compte sont ceux des personnes qui sont domiciliées avec toi à la date de ta demande d’allocations d’études. On ne tiendra toutefois pas compte des revenus de :
tes frères, sœurs ;
tes demi-frères et demi-sœurs ;
des enfants de ton conjoint, ton cohabitant légal ou de fait ;
tes colocataires et/ou du propriétaire de l’immeuble donné en location.
Sauf si ces personnes participent financièrement à ton entretien (par exemple : en te payant tes livres, en te logeant, etc.).
Attention que l’on tiendra compte des revenus de l’avant-dernière année civile qui précède l’année scolaire ou académique envisagée. Par exemple, pour l’octroi de l’allocation d’études pour l’année 2024-2025, il faut regarder les revenus de l’année 2022 – exercice d’imposition 2023.
Le nombre d’heures que tu travailles, ainsi que les revenus que tu perçois, peuvent avoir des conséquences sur tes droits sociaux, sur tes impôts ou ceux de tes parents si tu es à leur charge :
Cotisations sociales
Tu peux travailler 650 heures par an tout en bénéficiant de cotisations sociales réduites, appelées « cotisations de solidarité ». Celles-ci s’élèvent à 2,71% de ton salaire brut.
À partir de la 651ème heure, et donc en cas de dépassement du contingent de 650 heures, tu paieras des cotisations sociales ordinaires, comme n’importe quel·le autre travailleur·euse salarié·e. Celles-ci s’élèvent à 13,07% de ton salaire brut.
Allocations familiales
En principe, tu devras également respecter le quota de 650 heures par an si tu veux continuer à bénéficier de tes allocations familiales.
En réalité, tout dépend de ton âge et de tes études. En effet, il existe des situations où tu ne dois pas te limiter à ce contingent pour maintenir ton droit aux allocations familiales. C’est par exemple le cas si tu as moins de 18 ans. N’hésite pas à consulter notre FAQ sur le sujet : À quelles conditions perçoit-on les allocations familiales ?
Mutuelle
Si tu travailles plus de 650 heures par an dans le cadre de ton job étudiant, tu risques de devoir t’affilier à ta propre mutuelle puisque tu pourrais être considéré·e comme travailleur·euse ordinaire.
N’hésite pas à prendre contact avec ta mutuelle pour savoir ce qu’il en est dans ta situation.
Pour être fiscalement à charge de tes parents
Pour rester fiscalement à charge de tes parents, tu dois veiller à ne pas dépasser un certain plafond de revenus. Le plafond à respecter est le même pour tout le monde, toutes situations familiales confondues.
Pour les revenus de l’année 2024, que tu devras reprendre dans ta déclaration fiscale en 2025, le montant de tes ressources annuelles nettes ne peut pas dépasser 7.290 €. Pour plus de détails, n’hésite pas à consulter la page dédiée du SPF Finances.
Si tu dépasses ce montant, tu ne seras plus considéré·e comme étant fiscalement à charge de tes parents. Conséquence : le montant des impôts de tes parents sera plus élevé.
Pour tes impôts propres
Tu devras payer des impôts si tes revenus perçus comme étudiant·e sur toute l’année 2024 (déclaration fiscale 2025) dépassent un montant de 15.100 € brut (10.570 € net) par an.
Pour info, le paiement de l’impôt se fait selon un taux dégressif allant de 25% à 50%, en fonction de la tranche de revenus dans laquelle tu te situes. Pour plus d’information sur les taux d’imposition, n’hésite pas à consulter la page dédiée du SPF Finances.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Il n’existe pas de définition universelle du statut étudiant : chaque situation s’analyse au cas par cas. Il faut savoir également qu’il existe plusieurs statuts de chercheurs. Certains doctorants ne sont pas rémunérés mais bénéficient d’une bourse, tandis que d’autres sont engagés par l’université au sein de laquelle ils réalisent leur thèse sous contrat de salarié. Par ailleurs, il existe des doctorants sans bourse ni contrat qui suivent un enseignement de troisième cycle à titre principal. Un faisceau de facteurs doit donc être pris en considération pour déterminer si le doctorant bénéficie du statut étudiant.
Pour déterminer ton statut, il faut d’abord vérifier si tu es étudiant à titre principal. Par exemple, si tu es occupé comme travailleur salarié dans le cadre de ta recherche, ce statut de salarié ordinaire va primer, et tu ne pourras pas conclure un contrat d’occupation d’étudiant. De même, si tu ne suis pas un volume de cours minimum, on va considérer que tu n’es plus étudiant à titre principal. Enfin, il faut vérifier que tu ne te trouves pas dans un cas d’exclusion du statut étudiant (exemples : enseignement à horaire réduit ; cours du soir).
Tu l’auras compris, il est difficile de se prononcer de manière catégorique sur le sujet. Pour connaître tes droits, il vaut mieux contacter le Contrôle des lois sociales (02/235.55.60), qui est compétent pour analyser ta situation spécifique et définir ton statut.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Cela dépend de la raison pour laquelle tu te poses la question.
1. Tu veux savoir si tu peux conclure un contrat d’occupation d’étudiant ?
Il n’y a pas de définition légale du « statut étudiant », mais il faut veiller à ce que l’étude soit ton activité principale. Le travail doit donc être une activité secondaire, accessoire.
Par exemple, une personne inscrite comme demandeur·euse d’emploi, qui suit une formation, ne peut pas être considéré·e comme étudiant·e. De même, les étudiant·es qui suivent des cours du soir ne peuvent conclure un contrat d’occupation d’étudiant.
Si tu as un doute, tu peux toujours contacter la permanence du CLS (Contrôle des lois sociales), qui te confirmera si, dans ton cas, tu peux conclure un contrat de travail étudiant ou non (02/235.55.60 ou info.cls@emploi.belgique.be).
2. Tu veux savoir si tu bénéficies toujours des allocations familiales ?
Attention, ces règles sont valables uniquement pour la Wallonie !
Avant 18 ans
Si tu travailles comme étudiant·e, aucun souci. Tu as droit aux allocations familiales de manière inconditionnelle, jusqu’au 31 août de l’année civile au cours de laquelle tu atteins l’âge de 18 ans.
Après 18 ans et jusque 21 ans
Tu as droit aux allocations familiales sans devoir prouver que tu suis des études, mais ATTENTION ! Tu continues à percevoir tes allocations familiales tant que tu ne dépasses pas 650 heures de travail étudiant par an.
Tu dépasses les 650 heures ? S’applique alors à toi une autre règle en lien direct avec tes allocations familiales ! Tu ne peux, concernant tes allocations familiales, travailler, sous contrat de travail ordinaire, plus de 240 heures par trimestre, sous peine de les perdre.
Après 21 ans et jusque 25 ans
Tu conserves tes allocations familiales tant que tu suis des études dans un enseignement reconnu par une des Communautés, et ATTENTION, la règle des 650h/an et, en cas de dépassement, celle des 240h/trimestre s’appliquent à toi aussi.
Après 25 ans
Plus de règles spécifiques, puisque tu as atteint l’âge limite pour recevoir des allocations familiales.
***
Tu es né·e avant le 1er janvier 2001 ? Rends-toi sur notre site Action job étudiant pour avoir + d’infos !
Si ton employeur se trouve face à un cas de force majeure rendant impossible la poursuite de vos relations contractuelles (par exemple : l’incendie ou l’inondation des bâtiments de l’entreprise), il peut rompre ton contrat de travail sans devoir te payer d’indemnité.
Cette rupture de contrat ne se fait jamais automatiquement. Ton employeur doit te prévenir de la rupture (via une notification officielle). Si tu veux rompre ton contrat, tu peux aussi le faire mais n’oublie pas de le notifier à ton employeur ! Sois toutefois vigilent car si l’évènement n’est pas considéré comme un cas de force majeure, le contrat sera considéré comme rompu de manière irrégulière. N’hésite pas à t’informer auprès d’un centre Infor Jeunes avant de prendre une telle décision.
Les conséquences d’une rupture pour cause de force majeure sont les suivantes :
Le contrat prend fin sans préavis ni indemnité (et a fortiori, tu ne pourras pas réclamer d’indemnité à la suite du dommage que te causerait cette rupture) ;
Les causes de protection (travailleuse enceinte, etc.) ne jouent pas ;
Le travailleur n’a ni le droit ni l’obligation de suivre une procédure de reclassement professionnelle ;
Le travailleur peut bénéficier d’allocations de chômage.
Attention : si l’évènement de force majeure ne t’empêche que temporairement d’effectuer ton travail, il n’entraine pas la rupture de ton contrat de travail.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Cela dépend de ce qui est indiqué sur ton certificat médical.
Si la case « sortie interdite » est cochée, tu ne pourras pas jobber.
À l’inverse, s’il est indiqué que les sorties sont autorisées, tu peux effectuer un job étudiant même si tu ne dois pas te rendre dans ton établissement scolaire. Ton médecin peut en effet considérer que pour des raisons de santé ou psychologiques, tu n’es pas apte à suivre les cours mais que conserver une activité sur le côté, telle qu’un job étudiant, peut t’être bénéfique.
Si tu as le moindre doute concernant ta situation, n’hésite pas à prendre contact avec le Contrôle des lois sociales qui est l’organisme de contrôle en matière de droit du Travail. Tu peux les joindre par téléphone (02/235.55.60) ou par mail : info.cls@emploi.belgique.be.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Depuis le 1er janvier 2014, la période d’essai est supprimée pour la plupart des contrats de travail. Elle reste cependant d’application pour :
Les contrats d’occupation d’étudiant ;
Les contrats de travail temporaire (remplacement) et de travail intérimaire.
Si tu conclus un contrat d’occupation étudiant, tes 3 premiers jours de travail effectif seront obligatoirement considérés comme une période d’essai. Durant ce délai, qui ne peut en aucun cas être modifié, ton employeur et toi avez le droit de rompre le contrat sans préavis ni indemnité. Comme ton contrat aura déjà débuté et que tu auras fourni des prestations au même titre que n’importe quel autre travailleur, tu auras droit à ta rémunération pour chaque jour d’essai presté.
Par exemple : tu as signé un contrat pour travailler dans un magasin. À la fin de ta première journée, ton employeur te signifie que malheureusement, tu ne conviens pas au poste et qu’il met fin au contrat. Étant dans ta période d’essai, aucun préavis ni indemnités ne sont dus. Par contre, il doit tout de même te payer pour cette première journée prestée.
Pour le travailleur temporaire ou intérimaire, il est possible de prévoir que la période d’essai soit plus ou moins longue (elle peut donc dépasser 3 jours), ou même de convenir qu’il n’y en aura pas. Si ton employeur prévoit une période d’essai plus longue, sache toutefois que celle-ci doit être proportionnelle à la durée de ton contrat et à la nature du travail.
Attention à ne pas confondre la période d’essai avec un test à l’embauche auquel tu peux être soumis avant ton engagement ! Le test vise à apprécier tes capacités professionnelles élémentaires. Il ne peut durer que quelques heures et ne peut pas profiter directement à l’employeur. Dans ce cas-ci uniquement, l’employeur n’est pas tenu de te rémunérer.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Attention, ces règles sont valables uniquement pour la Wallonie !
Oui et Non.
En Wallonie, le premier seuil temporel que tu dois respecter est celui des 650 heures annuelles qui te permettent de profiter de cotisations sociales réduites et de continuer à bénéficier de tes allocations familiales.
Dès la 651ème heure prestée en tant qu’étudiant·e jobiste, la limite de 240 heures par trimestre est d’application pour continuer à recevoir tes allocations familiales.
Pour en savoir plus sur les quotas à respecter en matière de job étudiant, n’hésite pas à consulter le site Student@work.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Étant donné que toutes tes ressources (et celles des personnes avec qui tu cohabites éventuellement) sont prises en compte dans le calcul de ton revenu d’intégration sociale (= RIS), le revenu que tu perçois grâce à un job étudiant sera déduit de ce dernier.
Cependant, une partie du montant de ton revenu étudiant sera exonérée. Cela signifie que cette partie ne sera pas prise en compte dans le calcul de ton RIS. Le montant exonéré s’élève à 309,48 €/mois (dernière indexation : 01/02/25), tant pour les étudiants boursiers que non boursiers.
Le CPAS va donc tout d’abord déduire ce montant exonéré de ton revenu étudiant. Si le montant obtenu est :
inférieur au montant que tu perçois habituellement à titre de RIS, ton RIS sera calculé en déduisant cette somme ainsi obtenue du montant que tu perçois habituellement ;
Exemple : le RIS que tu perçois s’élève à 640 € et ta rémunération pour le mois de juillet atteint 800 €. Le calcul sera le suivant : 800 € – 309,48 € = 490,52 €. Comme ce montant ne dépasse pas celui de ton RIS, le CPAS te versera la différence, soit 640 € – 490,52 € = 149,48 €.
supérieur au montant que tu perçois habituellement à titre de RIS, tu ne recevras aucune somme du CPAS.
Exemple : le RIS que tu perçois s’élève à 640 € et ta rémunération pour le mois de juillet atteint 1.000 €. Le calcul sera le suivant : 1.000 € – 309,48 € = 690,52 €. Comme ce montant dépasse ton RIS habituel, tu ne recevras rien du CPAS pour le mois de juillet.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Oui, mais le CPAS doit vérifier que tes périodes de travail sont compatibles avec tes études !
Pour bénéficier de l’aide sociale d’un CPAS (par exemple : le revenu d’intégration sociale, une aide au logement, une aide aux frais d’étude), tu dois répondre favorablement à des conditions d’accès comme être disposé à travailler durant les vacances scolaires (n’hésite pas à te rendre sur notre FAQ : « Qu’est-ce que le revenu d’intégration sociale (RIS) ? »).
Évidemment, tu pourras demander une dérogation à cette obligation si tu connais des problèmes de santé ou si des raisons liées à ta situation personnelle t’en empêchent (par exemple : une seconde session, un stage obligatoire, ton travail de fin d’étude). En effet, il s’agit d’une obligation de moyen, pas de résultat. Cela signifie donc que tu dois tout mettre en œuvre pour trouver un travail mais que si tes efforts n’ont pas abouti, le CPAS ne pourra pas te sanctionner.
À ce titre, il te demandera de prouver tes recherches (par exemple : en démontrant tes contacts avec des employeurs) et évaluera tes efforts en ce sens. Il tiendra compte des possibilités concrètes qui s’offrent à toi suivant ton âge, ta formation, ta santé, ton éducation, ta situation familiale, etc. Il te soutiendra également dans tes démarches.
A l’inverse, si tu n’apportes pas les preuves suffisantes de tes recherches, le CPAS peut décider d’arrêter l’aide sociale qu’il t’octroie.
Attention, le CPAS doit vérifier au cas par cas la disposition au travail. Dès lors, un CPAS ne peut pas prévoir que le versement du RIS des étudiants est d’office interrompu en juillet et août.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Si tu entres dans les conditions pour conclure un contrat d’occupation étudiant, tu dois obligatoirement te voir offrir ce type de contrat, qui présente des avantages tant pour toi que pour ton employeur (cotisations sociales réduites, allocations familiales,…).
L’employeur qui souhaite t’engager n’a donc pas le choix, même s’il préférerait conclure avec toi un contrat de travail ordinaire.
Si tu as une hésitation concernant ta situation particulière, tu peux prendre contact avec le Contrôle des lois sociales (CLS), un organisme en charge notamment du contrôle de la réglementation du travail en Belgique. Tu peux joindre le CLS par téléphone au 02 235 55 60 (du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 16h30) ou par e-mail à info.cls@emploi.belgique.be.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Depuis le 1er janvier 2020, ton employeur est même légalement tenu de s’assurer que tu es bien un étudiant. Le bon respect de cette obligation peut être vérifié par l’ONSS. Ton employeur doit donc te demander de lui transmettre une preuve de ton statut (exemple : une copie de ton attestation d’inscription à une (haute) école ou à une université).
Attention, l’ONSS n’accepte pas : une déclaration sur l’honneur, une copie de ta carte étudiant, ainsi qu’une attestation student@work pour prouver ce statut.
En cas de contrôle, si ton employeur n’est pas en mesure de prouver que tu as le statut étudiant, il s’expose à des sanctions.
Selon l’ONSS, les étudiants qui achèvent leurs études au mois de juin, conservent leur statut jusqu’au 30 septembre. Cet avis n’est pas partagé le Contrôle des lois sociales, qui considère que tu perds ton statut d’étudiant dès que tu as terminé tes études. Pour en savoir plus, consulte notre FAQ : « Puis-je exercer un job étudiant si je suis diplômé ».
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Tu as, en principe, droit aux mêmes avantages légaux que ceux qui sont prévus pour les autres membres de l’équipe (par exemple : intervention dans les frais domicile-lieu de travail, titres-repas, etc.).
Tu n’y as pas toujours droit automatiquement. Certains avantages dépendent de la catégorie de travailleur·euse et, en tant qu’étudiant·e, tu n’en fais peut-être pas partie. N’hésite pas à te renseigner de ton côté, en commençant par consulter ton règlement de travail.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Tout travailleur, qu’il soit étudiant ou pas, doit être déclaré à l’État par son employeur via une déclaration à la sécurité sociale. Pour t’assurer que cela soit bien fait, tu peux vérifier sur le site student@work que tes heures ont bien été décomptées. En effet, le décompte de tes heures sur cette application prouve que tu es bien déclaré à l’État puisque c’est lui qui la gère.
Si tu n’as pas été déclaré par ton employeur, il y a trois conséquences majeures :
1. Instabilité de ton contrat de travail étudiant
Si ton job étudiant n’est pas déclaré, il n’existe pas juridiquement.
Cela posera problème pour ta rémunération. En effet, il sera difficile d’aller en justice contre ton employeur si celui-ci ne te rémunère pas ou te verse un montant inférieur à ce qu’il t’avait promis, d’autant plus si tu as accepté le job étudiant en sachant que tu ne serais pas déclaré.
De plus, tu n’es pas protégé en cas d’accident de travail et tu n’as aucune garantie que ton employeur respecte les règles en matière de temps de travail (par exemple : un horaire respectueux et clairement établi à l’avance).
2. Amende pénale
En cas de contrôle, tu peux recevoir une amende pouvant aller de 80 à 800 €. Celle-ci ne peut être donnée que si trois conditions sont réunies : – Tu dois être conscient que tu travailles « au noir » (par exemple : Thomas sait qu’il travaille « au noir » parce que son employeur le lui a dit) ; – Tu dois travailler volontairement « au noir » (par exemple : Thomas, en plus de le savoir, accepte de travailler « au noir » en sachant que cela est interdit) ; – Tu ne dois pas être le seul à être puni. Ton employeur doit également recevoir un procès-verbal.
3. Remboursement des cotisations sociales non-prélevées
Des cotisations sociales sont prélevées par l’ONSS sur la rémunération de chaque travailleur. Pour cela, il faut bien sûr que le travailleur soit déclaré. Or, n’étant pas déclaré, ces cotisations sociales ne te sont pas prélevées lorsque tu travailles au noir. En cas de contrôle, en plus des sanctions pénales, tu vas donc devoir payer des cotisations pour la période où tu as travaillé « au noir ». Et puisque celles-ci n’ont pas été prélevées dans les temps, tu vas devoir payer des indemnités de retard.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Ton contrat d’occupation d’étudiant peut être conclu pour une durée ininterrompue de maximum 12 moisauprès du même employeur.
Par durée ininterrompue, il faut comprendre : un contrat d’une année ou des contrats successifs couvrant une année. Rien n’empêche toutefois un employeur d’occuper le même étudiant durant plusieurs années d’affilée pourvu que les différents contrats soient interrompus de façon réelle.
Au terme de ces 12 mois d’occupation auprès d’un même employeur, on considère que tu as pu acquérir suffisamment d’expérience professionnelle dans ce secteur et que tu ne dois plus bénéficier du statut avantageux d’étudiant. Cela dit, tu auras toujours la possibilité de conclure ce type de contrat avec un autre employeur.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Oui, c’est tout à fait normal et légal que ton contrat de travail étudiant inclue une période d’essai. La période d’essai est la période durant laquelle ton employeur ou toi-même pouvez librement rompre le contrat, sans préavis ni indemnité, parce que vous remarquez que la relation de travail ne correspond pas à vos attentes. Bien entendu, ton employeur est obligé de te payer pendant cette période.
Cette période dure automatiquement trois jours et ne peut être prolongée. Après les trois jours, il est plus compliqué d’arrêter la relation de travail. Un préavis devra être presté, c’est-à-dire que tu devras continuer à travailler pendant une période supplémentaire pour permettre à l’autre partie de s’arranger (par exemple : trouver un remplaçant ou chercher un nouveau job).
Enfin, sache que pour les contrats de travail classiques, la période d’essai n’existe plus. Elle est interdite !
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
La loi prévoit que les étudiants inscrits à des cours du soir ou qui suivent un enseignement à horaire réduit ne peuvent pas conclure de contrat d’occupation d’étudiant.
Or, à la différence de l’enseignement de plein exercice (à temps plein), l’enseignement de promotion sociale propose majoritairement des formations à horaire réduit en journée (souvent en demi-journée), en soirée, ou encore le week-end. Les étudiants soumis à ce type d’horaire ne peuvent donc pas conclure de contrat d’occupation d’étudiant.
Toutefois, la loi n’exclut pas spécifiquement l’enseignement de promotion sociale mais uniquement, les enseignements suivis en cours du soir ou à horaire réduit. On peut donc logiquement en déduire que si tu suis des cours en horaire temps plein de jour, tu ne seras pas concerné par cette exclusion et tu pourras conclure un contrat d’occupation étudiant.
En principe, tu n’es pas « régulièrement inscrit » et étudier ne constitue pas ton activité principale. Pour ces raisons, tu ne peux pas effectuer un job étudiant.
Si tu as une hésitation concernant ta situation particulière, tu peux prendre contact avec le Contrôle des lois sociales (CLS), un organisme en charge notamment du contrôle de la réglementation du travail en Belgique. Tu peux joindre le CLS par téléphone au 02 235 55 60 (du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 16h30) ou par e-mail à info.cls@emploi.belgique.be.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Oui, il t’est tout à fait possible de cumuler ces deux statuts.
Il existe d’ailleurs un statut spécifique d’étudiant·e-indépendant·e, permettant de combiner une activité professionnelle en parallèle des études. Pour encourager les jeunes à se lancer comme étudiant·es-indépendant·es, ils et elles peuvent, à certaines conditions, bénéficier d’avantages sociaux et fiscaux spécifiques, notamment une exonération ou une réduction des cotisations sociales d’indépendant, à condition de ne pas dépasser un certain montant de revenus professionnels.
Concrètement, pour pouvoir bénéficier du statut d’étudiant·e-indépendant·e, tu dois :
Avoir entre 18 et 25 ans. Une exception existe dès 16 ans, pour les activités d’artisanat ;
Être inscrit·e à titre principal (minimum 27 crédits ou 17 heures de cours) dans un établissement d’enseignement en Belgique ou à l’étranger, en vue d’obtenir un diplôme reconnu par une autorité compétente en Belgique. Tu remplis aussi cette condition si tu effectues un stage obligatoire ou si tu prépares ton mémoire de fin d’études ;
Suivre régulièrement les cours et être en mesure de le prouver, via ton relevé de notes ou via une attestation spécifique rédigée par l’établissement (peu fréquent, car on prend rarement les présences à tous les cours dans le supérieur). Il t’est également possible de rendre une attestation prouvant que tu es accompagné·e par ton établissement d’enseignement dans le cadre d’un projet entrepreneurial. A défaut, il te faudra fournir un justificatif pouvant établir que, par cas de force majeure, tu n’as pas pu suivre régulièrement les cours ou participer aux examens ;
Si tu remplis toutes ces conditions, tu peux introduire ta demande écrite ou en ligne, auprès d’une caisse d’assurances socialesavant le 31 mars de l’année académique entamée.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Si ton employeur refuse de te verser ton salaire et que tu l’as déjà mis en demeure, tu peux déposer plainte auprès du Contrôle des lois sociales qui est chargé notamment de la protection de la rémunération des travailleurs.
Un inspecteur du Contrôle des lois sociales vérifiera alors que la législation du travail est correctement appliquée.
Si une infraction est mise en lumière par l’inspecteur, l’employeur devra régulariser la situation. L’inspecteur pourra également avertir le ministère public des infractions, donner un avertissement à l’employeur ou lui fixer un délai pour payer les arriérés de rémunération (régularisation de salaires). Des sanctions pénales sont également possibles pour toutes les personnes qui feraient obstacle à un contrôle exercé par un inspecteur.
Dans le cas où l’employeur reste en infraction, et ne donne pas suite à la régularisation exigée par l’inspecteur du travail, ce dernier dresse un procès-verbal et le communique au ministère public, qui décide alors de transmettre ou non l’affaire au tribunal du travail.
Si tu désires des informations supplémentaires, tu peux contacter, par mail ou par téléphone, le Contrôle des lois sociales. Tu trouveras les coordonnées pour ce faire ici.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Oui. Tous tes revenus sont imposables distinctement des revenus de tes parents. Tu dois donc les déclarer au fisc, même :
Si tu as moins de 18 ans et/ou ;
Si tu es étudiant ;
Si tu vis encore chez tes parents.
Si tu as travaillé en 2024, tu seras invité à compléter ta déclaration sur MyMinfin (via Tax-on-web) avant la mi-juillet 2025. Si tu souhaites la version papier et que tu ne l’as pas reçue, il suffit de la demander auprès de ton bureau de taxation. La déclaration papier doit, elle, être rendue avant le 30 juin 2025.
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Le statut d’étudiant n’est pas encadré par la loi, la seule règle étant qu’étudier doit constituer ton activité principale. Si ce n’est plus le cas, tu perds le droit de conclure un contrat d’occupation étudiant.
Si tu te désinscris de l’enseignement de plein exercice :
En principe, tu vas perdre ton statut d’étudiant car l’étude ne sera plus ton activité principale. Note par ailleurs que tu dois t’inscrire à un minimum de 27 crédits pour bénéficier des allocations familiales durant ton année académique, peu importe que tu te rendes effectivement en cours. Pour en savoir plus, consulte notre FAQ : « Puis-je avoir mes allocations familiales si je travaille comme étudiant ? ».
Si tu as envie de reprendre tes études après t’être désinscrit :
Tu pourras à nouveau travailler comme étudiant quand tu te seras ré-inscrit dans un établissement de l’enseignement supérieur de plein exercice.
Si tu travailles en tant qu’étudiant sans y avoir droit :
En cas de contrôle, ton contrat d’occupation d’étudiant sera requalifié en contrat de travail classique.
Ton employeur, en t’engageant en tant qu’étudiant alors qu’il ne le peut pas, s’expose à une amende administrative de 300 à 3.000€ de la part de l’ONSS, car il aura bénéficié à tort de cotisations patronales réduites.
S’il arrive à prouver devant le tribunal que tu as signé un contrat d’occupation d’étudiant en connaissance de cause, tu pourrais être amené à assumer le coût de cette amende.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Si tu travailles sous contrat d’occupation d’étudiant, tu as en principe droit au même salaire que les employés de l’entreprise.
En fait, la rémunération dépend du secteur d’activités dans lequel tu jobbes (Horeca, grande distribution, etc.). Certaines commissions paritairesont prévu des barèmespropres à leur secteur.
Si aucune convention ne fixe de barème dans le secteur où tu travailles et que tu travailles pour une période d’au moins un mois calendrier, tu auras droit à un pourcentage du revenu minimum mensuel moyen garanti (RMMMG), en fonction de ton âge. Pour connaître les montants, rends-toi sur le site du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale.
Pour tout cas plus particulier, le Contrôle des lois sociales peut fournir tous les renseignements nécessaires concernant les barèmes en vigueur.
Bon à savoir :
Ton salaire doit être clairement mentionné dans ton contrat d’étudiant ;
Si ton salaire ne peut pas être déterminé à l’avance, le mode et la base de calcul doivent toutefois être exposés ;
Ton contrat doit également mentionner la date à laquelle le salaire te sera versé.
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Oui. Le premier conseil que nous te donnons est de prendre contact directement avec ton employeur.
Il est toujours possible de rompre le contrat d’un commun accord, même avant son début. Naturellement, il est préférable de rester en bons termes avec son employeur.
S’il n’accepte pas la rupture d’un commun accord, sache que tu seras pendant les 3 premiers jours du contrat en période d’essai. Durant ces 3 jours, tu pourras rompre ton contrat à tout moment sans délai de préavis ni indemnité.
Il découle de cela que tu peux rompre unilatéralement ton contrat (c’est-à-dire sans l’accord de ton employeur) sans devoir payer d’indemnités avant la prise de cours effective de ton contrat.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Pour que tu puisses rester fiscalement à charge de tes parents, tes ressources nettes ne devront pas dépasser un certain plafond. Le plafond à respecter est le même pour tout le monde, toutes situations familiales confondues. Pour les revenus 2024, exercice d’imposition 2025, tes ressources annuelles nettes ne peuvent pas dépasser 7.290 €.
Attention, pour rester à charge fiscalement de tes parents, il y a encore deux conditions à remplir :
Tu dois faire partie du ménage de tes parents au 1er janvier : il n’est pas nécessaire que tu vives en permanence au domicile parental. Si tu kotes, on considère que tu fais partie du ménage de tes parents pour autant que tu conserves ta résidence principale chez eux ;
Tu ne dois pas avoir bénéficié de revenus constituant des charges professionnelles qui peuvent être déduites fiscalement par tes parents (par exemple : si tu travailles dans le commerce de tes parents, le salaire qu’ils te versent constitue pour eux une charge professionnelle).
Tu peux retrouver toutes ces informations sur le site internet du SPF Finances en suivant ce lien.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Attention, ces règles sont valables uniquement pour la Wallonie !
Pour savoir à quelles conditions tu peux continuer à bénéficier des allocations familiales, il faut toujours avoir à l’esprit dans quelle tranche d’âge tu te situes.
Avant 18 ans
Tu as droit aux allocations familiales sans condition jusqu’au 31 août de l’année de tes 18 ans. Peu importe si tu travailles comme étudiant·e, que tu perçois des revenus, que tu étudies ou non ou que tu bénéficies ou non d’aides sociales.
Entre 18 et 21 ans
Tu continues à percevoir tes allocations familiales jusqu’à la fin du mois où tu fêtes tes 21 ans, sans devoir prouver que tu fais des études ou que tu es inscrit·e comme demandeur·euse d’emploi. Cela signifie concrètement que la caisse d’allocations familiales ne contrôle pas ton statut.
Par contre, tu dois veiller à ne pas te retrouver dans une situation qui fait obstacle à l’octroi d’allocations familiales. Tu ne bénéficieras plus des allocations familiales si :
Tu travailles plus de 240h/trimestre (hors job étudiant/formation en alternance) comme salarié·e ou indépendant·e (dans ce dernier cas, lorsque tu paies des cotisations sociales réduites) ;
Tu es indépendant·e à titre principal ;
Tu perçois des allocations de chômage ou d’insertion, quel que soit leur montant ;
Tu bénéficies d’une prestation sociale (indemnité de mutuelle, etc.), dans certains cas.
Entre 21 et 25 ans
Tu continues à percevoir tes allocations familiales si tu prouves que tu es étudiant·e (enseignement reconnu) ou demandeur·euse d’emploi. Tu ne peux également pas te trouver dans l’une des situations d’obstacle citées ci-dessus.
Après 25 ans
Dès 25 ans, ton droit aux allocations familiales prend fin automatiquement.
***
Tu es né·e avant le 1er janvier 2001 ? Tu peux encore bénéficier des allocations familiales, mais uniquement si tu es étudiant·e ou demandeur·euse d’emploi (en stage d’insertion professionnelle), et à certaines conditions :
Si tu es étudiant·e et que tu travailles en tant que jobiste, tu dois respecter le plafond de 650h/an ;
Si tu es étudiant·e et que tu travailles en tant que salarié·e ou indépendant·e, tu dois respecter le plafond de 240h/trimestre ;
Si tu es demandeur·euse d’emploi, tu peux continuer à percevoir tes allocations familiales après ton stage d’insertion tant que tu respectes un plafond de revenus de 805,74€ bruts/mois.
Tu suis une formation en alternance ? Rends-toi ici pour trouver la réponse !
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
D’après l’ONSS, l’ONEM et les caisses d’allocations familiales, tu peux encore travailler comme étudiant·e après tes études, jusqu’au 30 septembre.
Attention : si tu dépasses 650 heures de travail dans l’année, tu perds le bénéfice des cotisations sociales réduites.
Cependant, pour le Contrôle des lois sociales (CLS), un·e étudiant·e diplômé·e n’a plus le statut d’étudiant et ne peut donc plus travailler comme tel. En cas de contrôle, ton employeur risque une amende de 300 € à 3.000 € et pourrait te demander de partager les frais.
Le FOREM suit cette position, mais cela n’affecte pas ton inscription comme demandeur·euse d’emploi.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Parallèlement à ton quota de 650 heures « job étudiant », sache que tu peux également travailler 50 jours dans le secteur de l’Horeca tout en profitant de cotisations sociales avantageuses puisqu’elles sont calculées sur la base d’un forfait réduit. Par contre, si tu travailles plus de 50 jours, tes cotisations seront calculées sur la base de ta rémunération réelle.
Il s’agit de deux régimes distincts que tu peux utiliser à ta guise ; tu n’es pas obligé·e d’épuiser ton quota « étudiant » avant d’entamer le quota « Horeca ». Il n’est toutefois pas possible d’utiliser ces deux régimes en même temps, c’est-à-dire deux contrats avec deux régimes différents sur une même période.
Attention, il n’est pas possible de travailler plus de deux jours consécutifs dans l’Horeca.
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Tu peux vérifier le nombre d’heures étudiantes que tu as déjà prestées et garder à l’oeil le solde de ton contingent annuel www.studentatwork.be.
Dans certains secteurs d’activités, les travailleurs ne doivent pas être déclarés à l’ONSS et ne doivent donc pas payer de cotisations sociales : c’est notamment le cas des travailleurs qui exécutent un travail occasionnel pour les besoins du ménage (par exemple : baby-sitting) sans dépasser 8 heures par semaine.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Tu peux travailler 650 heures par an en tant qu’étudiant·e en bénéficiant de cotisations sociales réduites. Ces 650 heures peuvent être réparties comme tu le souhaites sur l’année civile (de janvier à décembre).
Lorsqu’une entreprise engage un·e travailleur·euse, elle est obligée de le·la déclarer à l’ONSS (Office National de Sécurité Sociale) et de payer des cotisations patronales. De même, lorsque tu es engagé comme étudiant, tu paies des cotisations sociales réduites dites « cotisations de solidarité » : on ne retire que 2,71% de ton salaire brut (au lieu du taux ordinaire de 13,07%).
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.
1) Si tu viens d’un pays membre de l‘Espace économique européen (EEE) ou de la Suisse :
Tu peux exercer un job étudiant aux mêmes conditions qu’un étudiant belge, sans devoir accomplir de démarches spécifiques ou posséder un permis de travail.
2) Si tu viens d’un pays non-membre de l’EEE :
Pendant l’année scolaire (du 1er septembre au 30 juin, en dehors des vacances scolaires), tu peux effectuer un job étudiant de maximum 20 heures/semaine à condition :
Que l’occupation soit compatible avec les études ;
D’obtenir au préalable soit un permis de travail, soit un permis unique ;
De suivre un enseignement de plein exercice ;
D’être inscrit dans un établissement d’enseignement en Belgique ;
De posséder un titre de séjour (si celui-ci a une durée illimitée, tu n’auras pas besoin d’obtenir un permis de travail).
Pendant les vacances scolaires, tu es totalement dispensé d’obtenir un permis de travail à condition :
De séjourner légalement en Belgique ;
D’être inscrit dans un établissement d’enseignement en Belgique pour y suivre un enseignement de plein exercice.
Exception : si tu arrives en Belgique pendant les vacances d’été et que tu n’as pas encore suivi les cours dans un établissement scolaire belge, tu n’es pas autorisé à travailler en Belgique pendant cet été.
Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes.