Mazarine, animatrice louveteaux

25 mai 2018 (Modifié le 30 août 2018) Loisirs & vacances

Découvre l’interview de Mazarine, 21 ans, animatrice louveteaux.

 

Qu’est-ce qui t’a motivé à devenir animatrice chez les scouts ?

Depuis mes six ans, je suis inscrite dans un mouvement de jeunesse et dans des activités parascolaires. J’ai fait de la musique, de l’athlétisme, du judo et, au final, c’est dans le scoutisme que je me suis le plus épanouie. A 16 ans, j’ai eu l’occasion de devenir assistante-chef pour encadrer les activités des louveteaux (8-12 ans) et cela m’a plu énormément! Les chefs que j’aidais étaient formés et j’admirais leur travail et leur sérieux avec les enfants.

16 ans ce n’est pas un peu jeune ?

Au début j’étais assistante, du coup j’étais là pour garantir la sécurité du groupe.
Comme j’avais envie de progresser et que je me sentais bien à ma place, mes parents se sont renseignés pour trouver une formation. J’ai donc commencé mon brevet d’animateur de centre de vacances (BACV) chez Résonance et je l’ai obtenu deux ans plus tard.

Et concrètement que fais-tu?

J’occupe maintenant la place d’Akéla, la responsable des louveteaux. Je suis en quelque-sorte la coordinatrice de la meute avec trois chefs géniaux. Mon rôle n’est pas très différent de celui des autres hormis que c’est moi le point de contact avec les parents et, aux yeux de l’unité, la responsable des enfants.
Au quotidien, il faut avant tout préparer les activités de trois samedis par mois, réserver les endroits de hikes (week-ends spéciaux avec logement), participer à des réunions avec les autres sections de l’unité comme les baladins, éclaireurs et pionniers. Il faut aussi continuer à se former sur le côté grâce à des moments proposés par les différents membres du staff d’unité et la fédération.

As-tu rencontré des difficultés ? Des doutes ?

J’ai directement adoré le contact avec les enfants. Avec tous les trucs et astuces intégrés durant la formation BACV il y a moyen de créer des histoires fantastiques et des jeux de folie avec très peu de matériel. C’est génial de pouvoir proposer des moments magiques aux louveteaux qui, comme moi, reviennent souvent enchantés de leur samedi ou grand-camp.
Maintenant ce n’est pas tous les jours facile de se coordonner tous ensemble avec les études, les dîners de famille, les parents divorcés, etc. Mon rôle est donc de garantir un encadrement optimal durant les réunions pour maintenir la qualité des animations et la philosophie de l’unité qui est réputée comme très sérieuse et rigoureuse. Ce n’est pas non plus facile d’innover et de proposer de nouveaux jeux chaque semaine pour ne pas se répéter devant les enfants et puis ça prend beaucoup de temps tout ça!

Où en es-tu actuellement ?

J’aborde ma 4e année à l’unif et ma 3e année en tant que responsable du coup je commence à être à l’aise dans ces activités et à pouvoir imaginer avec tout le staff des projets d’envergure comme des grosses journées inter-unités provinciales. Je considère que je rends ce que j’ai reçu quand j’étais petite.

As-tu des conseils à donner à un jeune qui voudrait se lancer ?

Il faut bien être conscient que cela prend du temps mais ce n’est jamais perdu. Ça développe des compétences de gestion du stress, d’innovation et de responsabilités.
Je conseillerais vraiment à tous les jeunes qui veulent être animateurs de réaliser le BACV car ça apporte énormément de choses et en plus c’est valorisable sur un CV! Bref qu’il n’hésite pas à tenter l’expérience!

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