Loïc, 18 ans, DJ sous le nom de ‘DJ Jelly Bean’

21 avril 2017 (Modifié le 18 juillet 2018) Loisirs & vacances

Découvre l’interview de Loïc, alias ‘DJ Jelly Bean’.

 

Peux-tu te présenter?

Je m’appelle Loïc, j’ai 18 ans et je suis étudiant en technique agricole à l’AGRI à Huy. Cela fait maintenant 13 ans que je mixe chez moi et cela est devenu ma passion.

Vers l’âge de 5 ans, j’aimais beaucoup la musique et j’ai eu une petite console à brancher sur un ordinateur avec laquelle j’ai pu expérimenter. Mes parents ont constaté que cela me plaisait réellement. Ils m’ont donc soutenu et ils m’ont motivé à continuer car cela me plaisait beaucoup. Par la suite, j’ai pu acquérir du matériel plus adapté afin de me perfectionner. Je passais beaucoup de mon temps libre à faire de la musique. En grandissant, j’étais de plus en plus en contact par mes amis avec des personnes évoluant dans le milieu et ça m’a donné envie d’apprendre. Et c’est maintenant devenu ma passion.

A 14 ans, j’ai suivi une formation pour me perfectionner dans le domaine.

A 15 ans, je découvre le monde de la nuit et je suis nommé résident du Forum (café de jeunes) à Hannut. Au fur et à mesure des mois qui passent, j’ai été de plus en plus contacté pour animer des soirées de la région.

2016 a été pour moi une année fructueuse, puisque j’ai eu la chance de mixer au côté d’Henri PFR (jeune producteurbelge qui a composé ‘HOME’ et son nouveau track ‘UNTIL THE END’) et j’ai également eu l’honneur de me produire sur la scène du festival ‘LEUZE EVENTS’.

Mon rêve serait bien entendu de devenir un jour Dj international mais pour le moment, je dois me concentrer sur mes études et on verra pour la suite.

Actuellement, depuis 3 mois, je suis une formation de composition. Je fais donc ma propre musique et je réalise des sets en live sur Facebook.

Page Facebook: Dj Jelly Bean

Instagram: Dj Jelly Bean

Snapchat: djjellybean1

 

Quelle est ton orientation musicale?

Mon style musical s’oriente vers l’EDM, futur house, deep house. Maintenant, ce qui tourne en soirée, c’est plutôt de la musique commerciale, ce qu’on entend en radio. Lors des soirées, je m’oriente donc plutôt vers ce style afin d’avoir un réel contact avec le public.

 

Concrètement, comment cela se passe-t-il?

Je suis pratiquement chaque jour dans mon studio mais il est difficile d’estimer le temps que j’y passe car je suis toujours en quête de nouveautés. Mes playlists changent constamment. J’ai un programme installé sur mon ordinateur qui me permet de faire des choix de sélection de musique via mon répertoire en fonction de la soirée que j’anime et du thème de celle-ci.

C’est en fait la recherche qui prend le plus de temps. De plus, ce milieu est fort contrôlé (SABAM), tout téléchargement doit être légal.

Lorsque ma sélection est faite, je réalise un ordre de passage par rapport à la durée de mon ‘set’. Celui-ci est réalisé en live lors de la soirée.

 

Que retires-tu de positif et de négatif?

L’aspect positif pour moi est l’envie de me faire connaître, partager ma musique, voir les gens danser et leur donner du plaisir, faire ce que j’aime.

Si je dois trouver un aspect négatif, c’est le triste constat que je fais au niveau des dérives liées au milieu de la nuit, l’alcool et ses abus et tout ce qui s’en suit. Pour ma part, je suis bien entouré et fort soutenu par ma famille. Mes parents m’accompagnent lors de mes prestations.

Un autre point négatif à relever est le coût excessif point de vue matériel. Un matériel de qualité demande un budget important dès le départ.

 

Quel est ton plus beau souvenir?

Mon meilleur souvenir, c’est lorsque j’ai fait partie de la programmation du ‘Leuze Events Festival’ en septembre 2016. C’est un festival bien connu dans la région, tout le monde en parlait. Il rassemble environ 3000 personnes. C’était GRANDIOSE!

As-tu des conseils à donner à un jeune qui souhaiterait se lancer?

Il faut prendre le temps de se tester sur du matériel adapté afin de voir si on aime vraiment ça, travailler beaucoup et en avoir envie. Et se lancer!

 

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