Grâce à l’informatique, les entreprises ont la possibilité de collecter un nombre presque illimité de données en tout genre, appelées plus communément des « data », pouvant leur être utiles pour améliorer leurs performances. Mais encore faut-il pouvoir analyser correctement ces données, en tirer les bonnes conclusions et conseiller efficacement l’entreprise sur les stratégies à développer sur base de cette analyse de données. C’est devenu un job à part entière ! Si cela titille ta curiosité, on te propose de découvrir le métier de data consultant à travers l’interview de Vincent, 27 ans.
En quoi consiste ta profession ?
Le métier de Data Consultant consiste à travailler pour une boîte de consultance qui envoie ses consultants en mission chez des clients qui profitent de leur expertise dans la gestion de données.
Chez AkaBI, la boîte pour laquelle je travaille, nous avons des clients dans le secteur de l’énergie, la télécommunication, la finance, …
Tous ces clients font appel à nous pour gérer et exploiter leurs gros volumes de données afin de les rendre utilisables lors de prise de décisions stratégiques. Par exemple, nous consolidons des sources de données complexes et en très grande quantité pour calculer des chiffres d’affaires, les commissions des commerciaux, …
Comment es-tu devenu data consultant ? Quel est ton parcours ?
J’ai étudié les Mathématiques Appliquées à l’UNamur et j’ai eu mes premiers contacts avec AkaBI lors d’un travail de groupe de fin d’études qui consistait à analyser des données pour un des clients de la boîte. Nous avons utilisé des algorithmes mathématiques afin de faire des prédictions sur des comportements futurs de consommateur d’après leur comportement passé.
Quels sont les aspects positifs et négatifs du métier, selon toi ?
Les aspects positifs sont que l’on dispose d’une certaine flexibilité puisque nous pouvons demander à changer de mission lorsque nous le désirons.
De ce fait, on continue sans cesse à apprendre de nouvelles choses en changeant de client et donc de modèle business, de technologies, de méthodes de travail,…
L’aspect négatif pourrait justement être lié au fait de changer régulièrement de clients, de missions, etc. : même si apprécie une mission, on n’est pas certain de la garder puisqu’il se peut que le client n’ait plus besoin de nos services.
À quoi ressemble ta journée-type ?
Chez les deux clients pour lesquels j’ai travaillé jusqu’à présent, nous travaillons par objectif. Un lundi sur deux, nous avons une réunion de planification du travail, lors de laquelle chacun choisit les tâches qu’il s’assigne pour les deux semaines à venir.
On s’engage ainsi, en deux semaines, à livrer les tâches sélectionnées. C’est donc à chacun de s’organiser pour y parvenir, tout en s’entraidant si un membre de l’équipe est en difficulté.
Il n’y a donc pas de journée-type ni de routine puisque les tâches et leur complexité sont assez variées, ce qui est très enrichissant.
Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à un jeune qui souhaite s’orienter vers ce domaine ?
Je lui dirais de foncer et de ne pas avoir peur !
Ce métier est très intéressant et permet de ne jamais être dépassé. On ne s’installe jamais dans une routine et on fait toujours de nouvelles rencontres et de nouvelles expériences. Du moment qu’on a de la logique, de la rigueur et de l’envie, ça ne peut que marcher !