La chronique de ce mardi matin sur VivaCité Charleroi était consacrée à l’épineuse question des normes de beauté sur les réseaux sociaux. Alain Simons a interviewé Pierre, chargé de communication de la Fédération Infor Jeunes, au sujet de ces fameuses normes qui s’imposent à nous sur Instagram, Facebook, Tik Tok… et qui peuvent nuire à notre santé mentale. Pour revoir le passage, clique sur la vidéo dans l’article. 🙂
76% des Belges sont actifs sur les réseaux sociaux, dont une plus grande proportion de femmes. Malheureusement, nous sommes exposés à des normes de beauté exagérées au quotidien sur nos smartphones : extrême minceur, formes exagérées, peaux lisses, hypersexualisation… Cette surexposition à ces codes éloignés de la réalité peut avoir des répercussions sur la construction de l’identité du jeune et de son estime de soi !
La majorité des contenus publiés sont des images calculées, retouchées, pour atteindre un idéal impossible, lié à une pression sociale très forte. Ces représentations, associées à tort à la réussite, peuvent avoir des répercussions sur la santé mentale. D’ailleurs, ce risque est renforcé par les algorithmes qui enferment dans une bulle de filtre où on ne voit plus que ça. La représentation du corps est toujours sexualisée et manque cruellement de diversité.
Première solution : varier ses abonnements sur Instagram. On peut par exemple se désabonner des comptes de célébrités véhiculant des stéréotypes et suivre des comptes Insta qui montrent l’envers du décors comme celui de Celeste Barber ou les comptes qui prônent le body positive comme mybetterself.
On te renvoie également vers la campagne « Je poste donc je suis ?! » lancée en 2021 par la Fédération des centres de planning familial des FPS (Femmes prévoyantes socialistes).