Tu comptes prendre un kot pour la prochaine rentrée académique ? Tes proches te pressent le citron en te disant qu’il est temps de te mettre à chercher … mais est-ce vrai ? Et quand tu auras trouvé ton bonheur, à quoi devras-tu faire attention avant de signer ? On te donne nos conseils !
Quand chercher ?
En avril, certains étudiants (et surtout leurs parents) sont déjà en panique à l’idée de ne pas trouver de kot voire même d’être déjà en retard dans leur recherche. STOP ! Reste zen, si tu as débuté tes recherches pendant les vacances de Pâques, tu as tout compris : c’est la bonne période pour commencer. Oui, pour commencer, car même si tu t’y prenais dans quelques semaines voire même quelques mois, il n’y aurait rien de dramatique à cela non plus. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce qu’à cette période, tous les étudiants ne sont pas encore en mesure d’affirmer à leur propriétaire qu’ils vont quitter leur kot en septembre prochain. Certains en sont déjà convaincus, c’est pour cette raison que tu peux commencer à voir les annonces fleurir en avril. Pour d’autres, cela prendra plus de temps ! D’ailleurs, commencer à chercher trop tôt peut être désavantageux car tu n’auras pas forcément devant toi le panel le plus représentatif des logements disponibles pour la rentrée prochaine … Attention à ne pas te ruer sur un kot hors de ton budget par peur de ne pas en trouver un autre plus tard !
Comment chercher ?
- À l’ancienne : Tu as du temps libre devant toi ? Va te promener dans la ville dans laquelle tu vas kotter, sillonne les quartiers dans lesquels tu te vois bien habiter par rapport à la distance avec ton école, la gare, les lieux de loisirs, etc. Certains proprios fonctionnent encore à la fameuse pancarte collée sur la fenêtre du rez-de-chaussée, annonçant « Kots à louer ici ».
- Via le bouche à oreille : Ta cousine / le meilleur ami de ton frère / la fille de la collègue de ta mère kotte dans la même ville ? Tu as déjà pensé à lui demander si des kots se libéraient dans son immeuble ? S’il/elle avait des amis qui quittaient le leurs ? Comme pour tout, le bouche à oreille, ça fonctionne très bien pour les kots !
- Via internet : Les proprios savent où trouver les jeunes : sur internet. Forcément, tu y trouves donc facilement un tas d’annonces, notamment sur Immoweb ou student.be Mais chez Infor Jeunes, bien sûr, on ne s’est pas arrêté à cet article sympa ? On a créé une plateforme spéciale « Kots » sur notre site www.inforjeunes.be. On t’y attend !
Quid du contrat de bail ?
Avançons un peu le temps, et imaginons que tu as trouvé le kot de tes rêves. La prochaine étape officielle, c’est la signature du contrat de bail. Mais que doit-il contenir ?
Assure-toi que ton contrat de bail contient bien :
- l’identité de ton propriétaire ainsi que la tienne (nom, prénom, domicile, date et lieu de naissance) ;
- la date de début du contrat et sa durée ;
- le type de bail (étudiant en l’occurrence) ;
- la désignation de tous les locaux et/ou de parties d’immeubles qui font l’objet de la location ;
- le montant du loyer hors charge ;
- les charges :
Si le propriétaire demande des charges forfaitaires, il doit en indiquer le montant et la nature (eau, gaz, wifi, électricité,…) ;
Si le bailleur demande des charges réelles, il doit en indiquer le mode de calcul ainsi que la répartition effectuée au sein du bien mais seulement s’il s’agit d’un immeuble à habitations multiples (kots) ; - s’il existe des charges communes entre colocotaires ou cokotteurs, il faut en indiquer le montant et la nature (ex : frais de nettoyage, locaux poubelles).
- l’existence de compteurs individuels ou collectifs ;
- un certificat PEB.
Le bail doit être rédigé en trois exemplaires : un pour le propriétaire, un pour toi, et le troisième destiné à ce qu’on appelle « l’enregistrement » ; et les trois devront être signés par le propriétaire et toi.
Attention : sache que si le propriétaire a inclus dans le contrat une clause dans laquelle il se réserve le droit d’entrer librement et quand il le souhaite dans ton kot, sache que c’est tout simplement interdit !
Tu trouveras sur le site du SPW Logement des exemples de contrats de bail en bonne et due forme.
D’ici à ce que tu ailles y installer tes affaires, sache également que la réalisation d’un état des lieux avant ton entrée dans le kot est obligatoire. D’ailleurs, ne prends pas cette étape à la légère et note bien toutes les anomalies que tu remarques (même de petits trous dans un mur, par exemple), afin qu’on ne te reproche pas d’en être à l’origine lorsque tu feras ton état des lieux de sortie !
Quelques conseils pour plus tard …
Il se peut que tu te poses encore des questions une fois que tu seras installé dans ton kot. Si c’est le cas, n’oublie pas qu’Infor Jeunes est là pour toi ! Voici déjà quelques réponses à des questions que nous recevons fréquemment :
- Qu’est-ce qu’une sous-location ?
- Mon propriétaire entre chez moi quand il veut, en a-t-il le droit ?
- Puis-je me domicilier dans mon kot ?
- Quels sont les impacts d’une domiciliation dans mon kot ?
- Puis-je mettre fin à mon contrat de bail étudiant avant l’échéance ?
Bonne recherche !