Infor Jeunes dresse le bilan de l’année 2021 dans son traditionnel rapport statistique. Ce document indique des tendances claires au niveau des demandes d’information, des animations et des services du réseau Infor Jeunes. S’il est encore trop tôt pour évoquer un retour à la normale, les chiffres de 2021 n’en restent pas moins encourageants et révélateurs des besoins émergents des 12-26 ans dans cette période de transition sanitaire.
Une année de transition qui révèle des besoins précis
Bousculée par une oscillation constante entre assouplissements et restrictions, l’année 2021 a suscité des questionnements inédits chez les jeunes et une altération des habitudes. Même s’ils favorisent désormais la prise de contact à distance, ils continuent de se tourner vers Infor Jeunes pour trouver la solution aux problèmes qui leurs sont spécifiques.
Ils sont 37.152 à avoir bénéficié gratuitement des services d’Infor Jeunes, soit 5,37% de plus qu’en 2020. Malgré le retour du présentiel, qui coïncide avec une augmentation marquante de 50% du nombre d’animations, le réseau Infor Jeunes n’a pas encore retrouvé sa vitesse de croisière pré-Covid. Cela s’explique en partie par l’absence des salons (forum aux professions, salon du jeune bourlingueur, salon du job étudiant…), évènements lors desquels Infor Jeunes touche normalement une partie importante de son public.
Enseignement, job étudiant et aide sociale en tête
Les bouleversements liés à la crise sanitaire se font ressentir à travers l’intensification du décrochage scolaire, de la précarité étudiante ou encore du travail étudiant, trois éléments indissociables. Ceci explique pourquoi les jeunes ont tant ressenti le besoin d’être informés sur l’enseignement (28% des demandes), suivi de près par le job étudiant (18%) et la protection sociale (14%). Voici les demandes les plus fréquentes :
- Pour l’enseignement : orientation, allocations, statut étudiant, finançabilité
- Pour le job étudiant : législation, CV/lettre de motivation, aide à la recherche
- Pour la protection sociale : allocations familiales, CPAS, allocations d’insertion
La part des demandes liées à la protection sociale ne fait qu’augmenter depuis 2019, où elle était à 9%, avant de passer à 11% en 2020 et 14% en 2021. La pandémie a renforcé la précarité des jeunes à travers la perte du job étudiant, mais aussi en raison de difficultés intrafamiliales qui ont rendu nécessaire la prise d’autonomie. On observe également une hausse constante des questions liées au CPAS (18% en 2019 ➝ 20% en 2020 ➝ 23% en 2021).
Enfin, la thématique enseignement, habituellement talonnée par le job étudiant, concentre aujourd’hui une part exponentielle des demandes. Ces deux observations témoignent des difficultés rencontrées par le jeune en 2021 pour s’en sortir financièrement, (re)trouver son équilibre mental et sa voie dans une société en pleine mutation.
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