
Jeune en difficulté : quelques adresses utiles à connaître
26 novembre 2020Par la réalisation d’un sondage sur les réseaux sociaux, Infor Jeunes a souhaité consulter et...
Le phénomène de surproduction et de surconsommation dans le secteur de la mode porte un nom : la « fast fashion » ou « mode rapide » et a malheureusement des conséquences importantes sur notre environnement.
Pour confectionner les vêtements, l’industrie textile utilise soit des fibres d’origine naturelle comme le coton, le lin…, soit des fibres artificielles, comme le polyester, un dérivé du pétrole. Pour exemple, la culture du coton est très polluante et requiert beaucoup de pesticides et pour produire un seul kilo, il faut 20 000 litres d’eau, soit à peu près 75 bains ! De plus, la production de ces matières engendre aussi une très grande émission de gaz à effet de serre, ce qui fait de l’industrie du textile une des plus polluantes au monde. Au-delà de ça, les vêtements continuent à polluer bien après leur fabrication : ils peuvent parcourir des milliers de kilomètres avant d’arriver dans nos penderies, beaucoup sont teints avec des substances nocives et leur lavage libère des microparticules de plastique polluantes qui finissent dans l’océan.
À l’heure actuelle, environ un tiers des vêtements usagés sont recyclés, donnés ou revendus, le reste est jeté ou incinéré…et continue à polluer : par exemple, le polyester met environ 200 ans à se dégrader . Brûlées, les fibres textiles émettent une nouvelle fois une grande quantité de gaz à effet de serre. Bien que de nombreux géants de la mode textile se sont engagés à diminuer drastiquement leur empreinte carbone d’ici 2050, le chemin est encore très long. Il est donc nécessaire pour les consommateurs que nous sommes d’envisager des alternatives.
Aujourd’hui, de plus en plus de fabricants optent pour la « slow fashion » : une mode plus étique, durable et écoresponsable. Le hic ? Ils ne peuvent malheureusement pas concurrencer les prix pratiqués par des enseignes de prêt à porter de masse, telles que Zara, H&M ou encore Primark, et – même si on peut privilégier la qualité à la quantité – ce n’est pas toujours compatible avec le budget d’un étudiant. Alors, que faire à notre échelle ?
Voici quelques sources intéressantes si tu souhaites en savoir plus :
Par la réalisation d’un sondage sur les réseaux sociaux, Infor Jeunes a souhaité consulter et...
Chaque mercredi, Infor Jeunes tient une chronique dans l’émission « Vivre ici » de VivaCité. O...
Elle vient tout juste de sortir, donc tu n’as peut-être pas encore pris le temps de la télécha...