Découvre l’interview de Pauline, 28 ans, hôtesse de l’air
En quoi consiste ta profession ?
Le travail des CCM (Cabin Crew Member) consiste à veiller à la sécurité ainsi qu’au confort des passagers. Lors de l’embarquement, nous veillons à accueillir chaleureusement chacun d’entre eux, mais également au respect de certaines règles (ceintures spéciales pour les enfants de moins de 2 ans, allées et sorties de secours dégagées de tout bagage, briefing d’utilisation des sorties de secours aux personnes assises à côté, etc.).
Durant le vol, nous réalisons le service en cabine (repas et vente « duty free ») et veillons également toujours à la sécurité, en nous assurant par exemple que personne ne fume à bord, que les passagers portent bien leur ceinture durant des turbulences, etc. Bien que nous espérons ne jamais vivre cela, nous sommes également formés à évacuer un avion en cas de besoin.
Quelles sont les études et formations que tu as suivies ?
La formation est donnée par la compagnie qui nous engage. Il est également possible d’être formé au WAN à Charleroi, mais cela ne dispense pas de la formation de la compagnie. La formation consiste en :
- l’apprentissage de l’avion, du matériel de sécurité et de son utilisation (extincteurs, masques antifumées, etc) ;
- les procédures normales (l’armement des toboggans d’évacuation aux portes, les checks de sécurité, etc.) ;
- les procédures d’urgence (dépressurisation, atterrissage d’urgence, etc.) ;
- comment éteindre un feu en cabine ;
- un cours de survie en eau froide et un cours de First Aid pour pouvoir administrer les premiers soins en cas de besoin.
Tout cela dure entre 2 et 3 mois et comprend plusieurs vols d’entraînement.
Quels sont les aspects positifs et négatifs de ton métier ?
Les horaires variables et décalés ont parfois un impact sur notre vie sociale… Il arrive de voler le week-end, les jours fériés, les nuits, les jours de fête et donc de rater certains évènements. Mais si l’on a un peu de chance avec l’horaire, il arrive d’avoir des stops à l’étranger et de pouvoir profiter un petit peu sur place.
Et même lorsque l’on fait l’aller-retour sur la journée, c’est très chouette !
De plus, nous travaillons tous les jours avec de nouveaux collègues et rencontrons sans cesse de nouvelles personnes ! Les journées ne se ressemblent jamais et puis la vue depuis la fenêtre du « bureau » est la plus belle de toutes…
Quels conseils donnerais-tu à un jeune qui souhaite se lancer dans cette activité ?
Les langues sont un atout, voire même indispensables. La formation est donnée en anglais partout dans le monde, et en Belgique, le néerlandais est également nécessaire. Si cela pose problème, il ne faut pas hésiter à prendre des cours pour se mettre à niveau et se préparer à un entretien, c’est ce que j’ai fait. Pour le reste, ne surtout pas hésiter à se lancer !
Un souvenir particulier ?
C’est un peu général mais à chaque fois que l’on rit avec des passagers, ou qu’ils nous disent qu’ils ont passé un chouette vol, nous aussi !