Envie d’être… Directeur d’une ONG de développement
22 octobre 2021 On te propose de découvrir l’interview du directeur de l’ONG de développement UJPOD T...
Découvre l’interview de Julie, 32 ans, infographiste
En quoi consiste votre profession ?
L’infographie, c’est quoi? L’infographie est le domaine de la création d’images numériques assistée par ordinateur. Cette activité est liée aux arts graphiques. (Source Wikipédia) Le travail d’infographiste consiste donc à créer des images via un ordinateur. De là en découlent toutes les mises en forme et les mises en page possibles pour la création de divers supports.
Personnellement, je me suis orientée dans la section ‘prépresse’ qui reprend l’aspect papier et impression. Il y a d’autres orientations possibles dans le domaine de l’infographie tel que le webdesign et la 3D.
Pour ma part, je réalise via des logiciels spécifiques des illustrations, des mises en page, des folders, des packagings, des invitations, des affiches, des supports publicitaires… Il m’arrive également d’imaginer l’habillage d’une vitrine, d’un véhicule… Je crée donc des identités visuelles imprimables sous différentes formes.
Je m’occupe également du design de sites internet. Penser et imager le design d’un site doit se faire avec l’aide de programmateurs car ce sont eux qui me disent ce qui est réalisable ou pas suivant le travail à effectuer au niveau de la programmation.
Comment êtes vous devenue infographiste?
Si je vous dis un peu par hasard… Je n’avais pas vraiment d’idée de ce que je voulais entreprendre comme études en sortant des humanités. La tendance pour le design en général commençait à se faire sentir et il y avait une demande sur le marché de l’emploi à ce niveau. Je me sentais à l’aise avec les ordinateurs, j’aimais dessiner et j’avais un attrait pour le design, l’architecture, les nouveautés et le goût du beau… Je me suis donc lancée sans trop savoir où j’allais. J’ai accroché directement et j’ai su vers quelle orientation je voulais me diriger. J’ai pris goût au fait de créer des réalisations sur un ordinateur pour en avoir un résultat sur papier.
Je reste toujours impressionnée par les diverses possibilités créatives qui s’offrent à moi dans mon travail et c’est une réelle motivation qui donne l’envie de toujours trouver de nouveaux projets. Au niveau des études, je les ai suivies à la Haute école Albert Jacquard de Namur. C’est un graduat/bachelier en 3 ans.
Quels sont les aspects positifs et les aspects négatifs de votre métier ?
Les points positifs, c’est la liberté d’expression, de création… Le fait de pouvoir prendre des initiatives et de laisser libre cours à son imagination est très enrichissant. De plus, la satisfaction du travail accompli et apprécié par le client est très agréable.
Les points négatifs sont peut-être l’incompréhension face aux techniques et aux procédés parfois difficiles à expliquer aux clients, mais qui en général comprennent vite avec des exemples concrets. Et puis, en tant qu’indépendante, l’administratif qui y est lié (facturation, devis…).
Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui se lancerait dans ce métier?
Fonce! Le marché de l’emploi est certes un peu bouché à l’heure actuelle et comme pour tout métier, on demande toujours plus de compétences et de savoir mais il ne faut pas s’arrêter à cela…
C’est un métier magnifique qui ouvre des portes sur une multitude d’autres choses au niveau du design et du graphisme en général, si tu as cette sensibilité, alors n’hésite pas!
Plus encore…
Pour devenir infographiste, il existe plusieurs types d’études:
- Via un Baccalauréat en infographie;
- Via certaines options dans le secondaire (technique de transition, de qualification ou professionnel);
- Via la Promotion Sociale;
- Via la Forem (formation CEPEGRA).
Pour plus d’infos, contacte Infor Jeunes
