Découvre l’interview de Jérémi, 25 ans et technicien cycle.
En quoi consiste ta profession ?
Je suis technicien cycle, ce qui consiste à effectuer des réparations, des entretiens et des modifications sur des vélos en tout genre. Mon quotidien est aussi dédié aux nombreuses questions techniques des clients, auxquelles je réponds au mieux.
Quelles formations as-tu suivi ?
J’avais déjà pensé à travailler dans le vélo mais mes proches pensaient que ce serait une passion de passage et les vendeurs m’ont bien découragé. Du coup, je n’ai pas fait mes études dans ce domaine. Après avoir galéré dans le secondaire, je suis sorti de rhéto en technique de transition biotechnique avant de reprendre la sylviculture. Durant ce temps, j’ai travaillé trois ans comme étudiant cycle et atelier au sein d’une grande chaine de magasins sportifs. Au terme de ma 7e grimpeur élagueur, un poste m’a été proposé à la maison des cyclistes de Namur où j’ai travaillé deux ans. Aujourd’hui, j’ai un CDI comme technicien cycle chez Décathlon depuis trois ans. J’ai appris essentiellement par passion en bidouillant sur mes vélos et ceux de potes ainsi qu’avec quelques petites formations en interne (montage de roues, entretien suspensions, vélos électriques, etc.).
Quelles sont tes tâches au quotidien ?
Recevoir le client pour des questions et devis sur le vélo. Effectuer les montages et réparations. Veiller au stock de pièces et faire les commandes pour les entretiens. Assurer de bons délais. Écouter le client, comprendre sa demande, cerner ses envies et lui conseiller le bon article adapté. Je suis aussi chargé de tester et contrôler les réparations réalisées sur les différents vélos qui nous sont donnés à réparer.
Quels sont les points positifs du métier ?
Le travail d’équipe est génial car l’ambiance est super . De plus, il s’agit de ma passion donc cela représente un vrai plaisir de travailler sur quelque-chose de concret et parfois sur de la belle mécanique. Le fait que mon métier se range dans la catégorie
Quels sont les points négatifs ?
Les clients désagréables, qui vous rabaissent et qui sont persuadés d’avoir raison alors qu’il n’y connaissent rien font partie du top des mauvais moments. Le fait de travailler le samedi et que l’horaire est variable est parfois pénible quand on veut prévoir une activité sociale. Et enfin, c’est les femmes sont rares dans ce métier, cela limite donc les interactions et renforce l’impression que les métiers mécaniques restent l’apanage des hommes.
Quels conseils donnerais-tu à un jeune qui voudrait s’engager dans le métier ?
C’est ta passion ? Alors fonce ! C’est un métier en plein essor grâce au vélo électrique, la mobilité plus verte et la technologie très poussée des dernières années. De plus, il existe des formations via l’IFAPME.
Plus d’infos sur la formation IFAPME dont parle Jérémi : https://www.ifapme.be/formations/apprentissage/mecanicien-de-cycles