8 façons de casser le mur avec un ado

La phase d’adolescence est souvent source de crainte pour les adultes. Les adorables petits chérubins se transforment et réclament leur identité propre. Alors que la question « comment ça a été à l’école » déclenchait un monologue sans fin, les réponses sont maintenant monosyllabiques, s’il y en a une… En animation, mieux vaut aussi savoir à qui on a affaire…

Les scientifiques qui étudient les cerveaux des adolescents confirment que les changements sur leur cerveau sont réels, et que les ados subissent des changements massifs dans leurs cortex préfrontal – ce qui explique leurs comportements risqués (voire stupide). Ils confirment également qu’autant les jeunes ont besoin d’adultes « amis », autant ils apprécient et ont besoin de barrières adultes qui sécurisent.

Cela n’empêche qu’il faut trouver le juste équilibre entre partage de vie et le respect de leurs besoins grandissant d’intimité.

Voici quelques façons de se lier avec les ados :

Faire des routines de conversations: établir une routine familière hebdomadaire pour les conversations est une bonne manière de faire parler les jeunes sans qu’ils ne se sentent au milieu d’un interrogatoire. Plus tôt la routine est établie, mieux c’est, car il y aura moins de résistance dans la mise en pratique.

Connaitre leur monde : aujourd’hui, les jeunes ont beaucoup de pression pour s’adapter au monde – que ce soit en ligne ou non. Les enfants ont beaucoup de difficultés (et de honte) à exprimer leurs doutes et problèmes. Par exemple, une victime de harcèlement pourrait très bien croire que c’est de sa faute, et ne jamais en parler. Le cyber harcèlement rend ce problème encore plus compliqué, car il est encore plus visible et humiliant. Il est dès lors important de comprendre ce qu’implique l’identité de leurs enfants en ligne, et de s’abstenir de faire des commentaires embarrassants ou de poster des images.

Respecter leurs amis : les amis sont importants pour tous. Pour un adolescent, ils ont encore une plus grande signification. La plupart des enfants partagent des choses librement avec les autres enfants, car ils n’ont pas le stress de le mettre dans un contexte. Ils se sentent plus vite compris. En fait, certains thérapeutes pour adolescents ont indiqué recevoir des indications de  comportements alarmants des enfants uniquement par leurs amis.

Les impliquer de façon amusante : un oncle avait une façon géniale d’impliquer son adolescente. Tous les jours, avant d’aller au travail, il lui demandait de choisir une combinaison de vêtements qu’il porterait au travail pour ne pas se sentir vieux. Il l’appelait sa « consultante personnelle de mode », et cela ouvrait de nombreuses pistes pour les conversations. Impliquer l’ado pour choisir des petites choses du quotidien permet de créer du lien. C’est vraiment très amusant de voir les goûts de vos enfants se libérer.

Plus les écouter : parfois, les enfants ont juste besoin d’une présence attentive près d’eux, sans échanger de paroles. La présence d’un adulte les rassure.

Travailler ensemble sur leurs intérêts: s’impliquer réellement dans les changements de l’ado est sans doute la meilleure façon de se lier à lui. Il peut tout à coup s’intéresser à la guitare ou étudier une langue étrangère. Leur demander pourquoi c’est important pour eux, et trouver le meilleur moyen de les encourager, même si c’est pour lâcher « mes amis y sont tous ».

Mettre des limites et faire face aux erreurs : même si les enfants peuvent sembler chercher l’indépendance, ils ont besoin de contrôle et de limites. La fondation Palo Alto explique que les jeunes qui n’ont pas eu de limites sont plus susceptibles de développer le non-respect pour le monde qui les entoure.

Reconnaitre leurs efforts : les ados doivent faire face à beaucoup d’échecs. Durant cette période, les chances d’échec sont plus élevées que les succès. On peut être tenté de se baser sur les résultats de leurs efforts. Mais les psychologues s’accordent pour dire qu’apprécier les efforts pour eux-mêmes est la meilleure façon de développer un sens de respect mutuel, et une bonne éthique de travail chez l’enfant.

Inspiré de l’article : http://huff.to/2fcHalO